Sur le pont des arts

«Rapatriement» d'Eve Guerra, fille du noir et blanc

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Prix Transfuge du premier roman, Eve Guerra signe une histoire haletante inspirée de sa propre vie. Un roman qui nous emmène à la suite du deuil d'un père entre Lyon, le Gabon, le Cameroun et le Congo-Brazzaville à la recherche de ses souvenirs et de la vérité. 

«Rapatriement» d'Eve Guerra, fille du noir et blanc
© JF Paga / éditions Grasset
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C’est un roman tout en contrastes. Un roman du choc. Choc de la mort et du deuil, de la violence des mots et des corps. Un roman de la distance aussi géographique, corporelle, affective. Un roman du souvenir, du secret et des ombres d’où surgissent des anges, des serpents, quelques fantômes aussi.

Un roman entre la France et l’Afrique, du Vieux-Lyon à Saint-Palais-sur-Mer, en passant par le Congo-Brazzaville, le Gabon et le Cameroun, sur les traces d’un père expatrié, d’une mère africaine et d’une enfant métisse, qui ressemble à son autrice.

Un roman de la famille et de la solitude, entre fiction et autobiographie, dans lequel se mélangent la force des dialogues et la puissance du silence, la beauté de la poésie et le pouvoir de la littérature.

Rapatriement, le premier roman d’Eve Guerra est publié aux éditions Grasset.

Durant l’émission, Laura Dulieu présentera la pièce Ce qu’il faut dire de Léonora Miano, mise en scène par Catherine Vrignaud Cohen et interprétée par Karine Peduraud au Théâtre de la Reine Blanche. Un texte fort qui met au cœur de l’argumentaire la pensée complexe, une réflexion construite sur le racisme, la relation entre l’Afrique et l’Occident, la notion de l’Autre, de l’immigration.

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