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Inflation vs sanctions: un choix cornélien pour les Occidentaux

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C’était donc ça le monde d’après ! L’histoire d’un monde que l’on espérait meilleur après la pandémie, après les premiers mois de confinement en 2020 : un monde prospère d’un point de vue économique, quand les restrictions seraient levées, mais aussi un monde plus respectueux de l’environnement, plus solidaire entre riches et pauvres, entre pays développés et pays moins développés. 

Un affichage montre les prix du carburant par litre dans une station-service à Ebersburg près de Fulda, en Allemagne, le 7 mars 2022.
Un affichage montre les prix du carburant par litre dans une station-service à Ebersburg près de Fulda, en Allemagne, le 7 mars 2022. REUTERS - THILO SCHMUELGEN
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Au lieu de cela, qu’avons-nous ? Une guerre impliquant l’une des grandes puissances de la planète, une inflation généralisée et qui crève les plafonds en Europe et aux États-Unis, des crises alimentaire et énergétique, des pénuries de biens et de main d’œuvre. 

Sans faire de catastrophisme, que prévoir pour les prochaines semaines et les prochains mois ? La Chine panse ses plaies du zéro-Covid, la récession guette les États-Unis, les Occidentaux bataillent contre l’inflation. De nombreux pays confrontés aux problèmes énergétiques réactivent leurs centrales à charbon et activent des sanctions toujours plus fortes contre la Russie, engagée dans un combat militaire sans merci en Ukraine. Ont-ils raison d’aller si loin ? Qui va gagner la partie ?  

 

NOTRE PREMIÈRE INVITÉE 

Agathe Demarais, directrice des prévisions mondiales de l'Economist Intelligence Unit (EIU), le Centre de recherche indépendant du magazine The Economist. Membre du réseau d'expert·es du World Economic Forum. Son livre, Backfire, qui porte sur les effets secondaires des sanctions américaines, paraîtra fin 2022 aux Presses Universitaires de Columbia. 

Agathe Demarais.
Agathe Demarais. © Collection personnelle/Agathe Demarais

 

NOTRE ENTRETIEN EXCLUSIF 

Dans la seconde partie de l’émission, vous pourrez entendre un long entretien exclusif accordé par les dirigeants de Huawei en Afrique. Philippe Wang, vice-président exécutif de Huawei Northern Africa, et Colin Hu, président Enterprise & Cloud de Huawei Northern Africa, dévoilent leur stratégie pour les années à venir. Le cloud, la protection des données, la cybersécurité, les villes intelligentes, la couverture réseau. Ils répondent aussi aux critiques qui visent le groupe et aux accusations d’espionnage. 

Philippe Wang, vice-président exécutif de Huawei Northern Africa, au micro de Bruno Faure.
Philippe Wang, vice-président exécutif de Huawei Northern Africa, au micro de Bruno Faure. © Huawei
15:44

Interview de Philippe Wang et Colin Hu, les dirigeants de Huawei en Afrique

NOS REPORTAGES

  • Ça repart en Chine ! Pour la première fois en 4 mois, l’activité manufacturière et les services sont en augmentation. Une reprise liée à la baisse des contaminations et à la levée des restrictions sanitaires. Le « sommet des multinationales » s’est tenu à Qingdao sur la côte est du pays. Pour cette troisième édition, il a beaucoup été question de robots. Reportage de notre correspondant Stéphane Lagarde
© Stéphane Lagarde/RFI
02:24

Chine: l’activité manufacturière reprend son cours

  • C’est la pépite du numérique en Tunisie. « Go My Code » s’est spécialisée dans les cours de codage informatique et connaît un succès qui dépasse désormais les frontières tunisiennes. Casablanca, Abidjan, Dakar, Lagos, Le Caire, et bientôt Kigali, Accra ou encore Nairobi. La société du secteur de la EdTech souhaite accélérer sa conquête du continent africain. C’est à Tunis que tout a commencé. Notre correspondante Amira Souilem s’est glissée sur les bancs de cette école un peu particulière pour tenter de déceler les raisons de ce succès. 
«Go My Code», pépite numérique en Tunisie.
«Go My Code», pépite numérique en Tunisie. © Amira Souilem/RFI
03:59

Tunisie: «Go My Code», la pépite du numérique

NOTRE DERNIER ENTRETIEN

Inetum est l’une des plus importantes sociétés de service du numérique français. Avec 27.000 employés dans le monde et un chiffre d’affaires de 2,2 milliards d’euros en 2020, elle vient de changer d’actionnaire de référence. Bain Capital a succédé au qatari Mannaï. C’est une nouvelle étape dans le développement de cette entreprise qui compte renforcer sa présence en Afrique. Son PDG Vincent Rouaix est interrogé par Olivier Rogez

Vincent Rouaix.
Vincent Rouaix. © Inetum
10:29

Entretien avec Vincent Rouaix, PDG d'Inetum

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