Thomas Nicoulet et son étui responsable pour les temps masqués
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Porter des masques est devenu notre quotidien. Obligatoires mais très polluants, les masques FFP2 ou chirurgicaux ne sont pas biodégradables. Une fois utilisés, ils sont jetés. Ils se retrouvent par terre, dans la nature et les océans. Un masque met plus de 400 ans à se dégrader. Pour ralentir cette catastrophe écologique, Thomas Nicoulet propose l’Étui responsable.

« Quand nous avons eu l’idée de l’étui pour vraiment pouvoir accueillir les masques, il était important que le film antibactérien soit en contact avec les deux côtés du masque donc c’est pour cela que nous avons dû réfléchir à la forme de l’étui. Nous avons dû aller chercher les matières les plus éco-responsables possible », nous explique Thomas Nicoulet, co-fondateur de l’Étui responsable.
Nous nous sommes dit que c’était une démarche qui était responsable, du côté de la sécurité des personnes qui portent le masque, de l’environnement, du côté social aussi. Voilà donc un étui responsable.
Thomas Nicoulet est un jeune entrepreneur de 25 ans. Après son cursus dans une école de commerce, il rejoint une start-up à Montpellier. En parallèle de son emploi, il lance avec son oncle, en 2020, l’Étui responsable. Un étui avec une démarche protectrice, d’abord pour soi-même, et ensuite pour la planète.
Réduire la pollution des masques
Quand les masques sont devenus obligatoires, Thomas Nicoulet a très vite constaté que beaucoup de masques finissaient dans la rue, sur les plages, dans la mer. Avec son oncle, il a conçu un produit innovant d’une utilisation simple et efficace pour ranger son masque en toute sécurité.
« Nous avons rapidement constaté qu’il ne fallait pas que cet étui devienne un nid à bactéries donc on a trouvé une solution qui s’appelle "film pure zone". C’est une société, Frontignanaise, qui a breveté ce film qui permet d'éliminer jusqu’à 99% des bactéries et les virus de type corona », affirme le co-fondateur de l'Etui responsable.
« Si vous utilisez votre masque pendant une heure, ce n’est pas un bon endroit (de le ranger) dans la poche, dans le sac, sur votre poignet ». L'idée, c'est de le mettre dans l'étui « pour le protéger et pouvoir le réutiliser ensuite une heure, de le re-ranger dans l’étui, de l’utiliser une heure pour un maximum de quatre heures. », ajoute Thomas Nicoulet. Et ainsi on évite de multiplier les masques.

Fabrication française
L’Étui responsable n’est pas qu’un concentré d’innovations. Il est entièrement fabriqué dans le sud de la France avec des matières totalement recyclables, comme le carton pour l’intérieur de l’étui et le similicuir pour l’extérieur. L’Étui responsable fait aussi appel à des partenaires sensibilisés à l’insertion sociale.
« Tout est fabriqué en France, entre Toulouse et Montpellier... (à) Montpellier, (l') assemblage des boutons (est) effectué par une entreprise de réinsertion professionnelle pour les personnes en situation de handicap qui s’appelle Gedeas », conclut Thomas Nicoulet.
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