D’après l’OMS, aujourd’hui, dans les pays en développement, un médicament sur 10 est soit falsifié, soit de qualité insuffisante.

Cette contrefaçon des produits de santé a un impact très important puisqu’elle prive des patients de traitement efficace, voire même peut contribuer à aggraver leur état, en leur faisant assimiler des produits toxiques.
Ce trafic de faux médicaments générerait entre 75 et 150 milliards de dollars, chaque année, un gain 25 fois supérieur à celui généré par le trafic d’héroïne.
- Aline Plançon, ex-responsable du Programme international d’Interpol de lutte contre la criminalité pharmaceutique & fondatrice de l'ONG FMEDS (sensibilisation du public sur les ravages sanitaires causés par les faux médicaments). Auteure de « Faux médicaments, un crime silencieux », aux éditions du Cerf
- Dr Don Jethro Mavungu, médecin spécialiste en Santé publique et doctorant en Sciences biomédicales et pharmaceutiques à l'Université de Liège et à l'École Régionale Post-universitaire d'Aménagement et de gestion Intégrés des Forêts et Territoires Tropicaux (ERAIFT), basée à Kinshasa en RDC. Ses recherches portent sur la qualité des médicaments, plus particulièrement, les antipaludiques
- Dr Abdelaye Keita, membre suppléant du Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens du Mali
- Sébastien Farcis, correspondant en Inde pour RFI.
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