Le sport professionnel doit-il se remettre en route quoi qu'il en coûte?

C'est une rengaine, pour ne pas dire une tradition quand vient septembre :après la rentrée politique, médiatique ou la rentrée des classes vient la rentrée des stades.

L'international français Antoine Dupont, joueur du Stade toulousain. Martin Bureau / AFP

Les championnats professionnels de football, rugby, basket et autres reprennent leurs droits. Et les supporters leurs habitudes d'avant la pause estivale.
Oui, mais ça c'était avant. Avant que le Covid-19 ne vienne changer les règles.
Et imposent celles des masques, des gradins à demi remplis, et des tests naso-pharyngés.
Des règles en forme de cailloux dans la chaussure à crampons. À l'image du Top 14 de rugby, qui débute ce soir, avec déjà un report de match pour raisons sanitaires...
Les footballeurs, pas plus sereins, s'inquiètent des cas de Covid en cascade :
Le doute plane sur la rentrée du PSG.
Quant au Tour de France, maintenu malgré les vents contraires,
Il vit sous cloche, dans l'angoisse d'un cluster...

Alors fallait-il, finalement, reprendre les compétitions malgré la menace d'une deuxième vague ?
L'économie des clubs peut-elle s'affranchir du risque de contamination ?
Le sport professionnel doit-il se remettre en route quoi qu'il en coûte ?

Pour en débattre :

Pierre Rondeau, économiste du sport, co-directeur de l’observatoire du Sport et Société de la fondation Jean Jaurès

Clément Dossin, journaliste à l’Equipe

Laurent Travers, entraineur manageur du racing 92 de rugby