Reportage France

Mystère des chevaux et ânes mutilés: l'inquiétude des éleveurs s'amplifie

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Les signalisations d’actes criminels contre les chevaux ont connu un emballement ces dernières semaines. L’enquête s’avère complexe, faute d’indices. Un éventail de pistes, plus ou moins fiables, est étudié au plus haut niveau.

Élevage d’ânes, de chevaux et de bovins à Grumesnil en Seine-Maritime.
Élevage d’ânes, de chevaux et de bovins à Grumesnil en Seine-Maritime. ( photo Philippe Daguerre)
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Il y a aujourd’hui 153 enquêtes ouvertes en France (près de 40 cas avérés) dans plus de la moitié des départements. L’affaire a pris une ampleur telle que le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, s’est rendu au chevet de propriétaires d’équidés afin montrer la mobilisation de tous les services de sécurité.

La psychose gagne les éleveurs et nourrit la rumeur. Une bonne partie du travail des gendarmes consiste à faire la différence entre les cas d’origine humaine et les autres (blessures entre animaux, charognards). Pour un tiers des cas, l’origine humaine ne fait aucun doute. La gendarmerie prévient les éleveurs : « il ne faut pas se faire justice soi-même, mais appeler le 17. » 

Reportage à Grumesnil en Seine-Maritime dans l'élevage de Loïc Crampon.

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