Reportage au Cameroun: comment former l’ingénieur de demain, adapté aux besoins du continent?

Au Cameroun, seuls 10% des étudiants de l’Enseignement supérieur se destinent aux métiers d’ingénieurs et techniciens, un chiffre encore trop faible pour répondre au développement économique du pays. Le continent est en pleine croissance et le besoin en ingénieurs va être de plus en plus important. Le problème, l’offre de formation des ingénieurs est réduite, souvent coûteuse, pas adaptée au marché de l’emploi et décorrélée de la réalité industrielle du pays.

Gérard Beral, diplômé de l'Ucac-Icam promotion 2017 et aujourd’hui chef de projet Parcours ouvert. Il travaille sur la construction d'un drone avec ses apprenants et il enseigne une pédagogie active, basée sur la résolution de problèmes et situations. © RFI / Raphaëlle Constant

Le secteur de l’Enseignement supérieur est en pleine expansion en Afrique centrale et attire des écoles françaises qui veulent former les jeunes talents. C’est le cas de l’Institut catholique des arts et métiers, une école d’ingénieurs qui a construit un campus à Douala en 2013 en partenariat avec l’Université Catholique d’Afrique Centrale. L’UCAC-ICAM mise sur deux cursus : la formation par alternance, trop peu développée sur le continent ; et sur un nouveau programme, le Parcours ouvert, basé sur une pédagogie active de résolution de situations.

Comment former l’ingénieur africain de demain pour les besoins du continent ? À quoi rêvent les futurs ingénieurs ?

Reportage à Douala au Cameroun de Raphaëlle Constant, avec l’appui de l’ICAM.

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