Ils sont jeunes, ils commencent dans la vie, dans un monde en crise. Crise sanitaire, crise économique : difficile pour la génération Covid de se projeter tant l'avenir paraît incertain et le présent angoissant.
Cela fait longtemps que la dette publique grève l’Italie. Mais, avec près de de 2 600 milliards d’euros et 158% du PIB selon les prévisions pour 2021, le poids de cette dette est devenu un véritable fardeau, en particulier pour les jeunes générations, alors que se négocie le plan de relance européen. Éric Senanque.
La question du revenu universel de nouveau d'actualité
Pour faire face à la hausse de la pauvreté, l'Espagne a instauré un revenu minimum vital de 463 euros par mois pour un adulte vivant seul. Plus d'un million de personnes ont déjà demandé cette aide. Et les dossiers affluent avec la crise, notamment de la part des jeunes de plus de 23 ans. Ce sont ceux qui souffrent le plus des conséquences économiques de la crise sanitaire, notamment avec la destruction de l’emploi dans les services liés au tourisme. Le chômage chez les moins de 25 ans a explosé en 2020, en se situant à 40%, soit le taux le plus élevé de l’OCDE. Diane Cambon, notre correspondante a rencontré deux bénéficiaires du revenu minimum vital.
Quand, en France, certains députés de la majorité suggèrent d'accorder des prêts aux jeunes touchés par la crise, plutôt qu'une aide sociale comme le RSA, la ville d’Amsterdam, aux Pays-Bas, va plus loin. Elle a lancé, voici un an, un dispositif de soutien en direction des jeunes : les aider à rembourser leurs dettes plus rapidement pour qu’ils puissent envisager leur avenir de façon plus sereine. Selon l’OCDE, les ménages aux Pays-Bas seraient parmi les plus endettés de la zone euro. En 2019, la dette moyenne s’élevait à 39 000 euros. Et il est bien difficile de commencer dans la vie avec ce poids sur les épaules. Les explications de notre correspondante Anne Leray.
Le marché de l'orientation professionnelle se transforme
Comment choisir son orientation ? Jeunes et parents avancent à l’aveuglette, alors que le nombre d'offres d'emploi de cadres publiées sur le site de l'Apec a chuté de près d'un tiers en 2020 par rapport à l'année précédente, et que les perspectives pour les prochains mois ne sont guère encourageantes.
Plusieurs start-ups l'ont bien compris, et se sont lancées ces dernières années sur le marché de l'orientation professionnelle. Comme MyJobGlasses qui propose de connecter étudiants et professionnels via une plateforme. Elle permet à des étudiants d'échanger avec des professionnels, notamment grâce à des échanges en Visio. Les explications de Frédéric Voyer, le cofondateur de l'entreprise, et de Rayan ABA, étudiant à Rouen, en école de commerce et inscrit sur la plateforme depuis le mois de septembre.
Le boom des applis de rencontre
L'amour se conjugue au numérique en temps de crise sanitaire. Et c'est une aubaine pour les applis de rencontre. À Athènes, en Grèce, faute de cafés et de boîtes de nuit, les jeunes urbains se tournent vers Tinder, Badoo ou encore Facebook Dating, qui parviennent ainsi à attirer un nouveau public, qui n’y avait jamais eu recours auparavant.
Leader mondial du marché des apps de rencontre qu’il contrôle à près de 60%, l’Américain «Match Group» - qui possède notamment Tinder et Ok Cupid – a ainsi vu ses revenus durant la pandémie augmenter de plus de 2 milliards d’euros en un an (entre 2019 et 2020) tandis que le nombre de nouveaux utilisateurs a lui grimpé de près de 15%. Rencontres signées Joël Bronner.
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