Accents d'Europe

La semaine de 4 jours fait sa période d’essai

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Travailler 4 jours et avoir 3 jours de week-end, l'idée fait timidement du chemin, surtout depuis que la pandémie de Covid a bouleversé l'organisation du travail. En France, Islande, Espagne, Italie… des entreprises font le test à travers l’Europe, le défi étant de conserver la même productivité, et si possible, le même salaire.

La semaine de 4 jours fait sa période d’essai
© Getty Images/iStock/Weedezign
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En Espagne, le gouvernement devrait inaugurer la semaine de 32h avec une expérience pilote lancée en 2022. Et en Catalogne, la semaine de 4 jours est à l'étude ou en phase de test dans plusieurs entreprises. Reportage à Barcelone, Elise Gazengel.

En Italie, les grands groupes privés sont nombreux à avoir adopté un mode de travail mixte en cette rentrée, en conservant une part de télétravail. Mais, si les Italiens suivent de près les initiatives étrangères sur la semaine de 4 jours, rares sont les entreprises à tenter l'aventure. Parmi elles, figure la Milanaise Awin qui s'est lancée, il y a quelques mois, en adoptant, avec succès, la semaine de 32 h. Tous les détails avec Cécile Debarge.

48 heures hebdomadaires, c'est la durée maximum de travail au Royaume-Uni... Les syndicats voudraient bien la réduire, mais ils sont assez seuls ; quant à la semaine de 4 jours et il n'y a que l'Écosse qui l'envisage sérieusement. Le gouvernement d’Édimbourg planche activement sur le sujet. Les explications de notre correspondante Marie Billon.

Une quarantaine de députés britanniques ont demandé à leur gouvernement de se pencher sur la semaine de 4 jours, autant dire une infime minorité. Réunie en congrès dans la ville balnéaire de Brighton, la semaine dernière, le parti Travailliste est miné par des querelles internes. Il faut dire qu'il a subi des revers électoraux historiques sous la direction de Jeremy Corbyn, qui défend une politique très à gauche. Son successeur Keir Starmer est peu connu du grand public, il a profité du congrès pour tracer sa ligne politique. Un portrait signé Carlotta Morteo.

 

Les thérapies de conversion s'apparentent à des actes de torture et devraient être interdites, c'est ce que déclarait, il y a un an, un responsable de l'ONU. Très peu de pays européens ont suivi, mais la France s'apprête à le faire : les députés français examinent, ce mardi 5 octobre 2021, une proposition de loi visant à bannir ces pratiques destinées à modifier l’orientation sexuelle d’une personne. Une loi qui protégera les homosexuels, lesbiennes, bi et trans de violences psychologiques, physiques ou médicales exercées par des communautés religieuses ou de pseudo-thérapeutes. Reportage de Marine de la Moissonnière.

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