Accents d'Europe

Transition écologique et emploi

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Préserver voire développer l’emploi pour limiter l'impact de la fermeture de certaines activités polluantes sur l'économie et le niveau de vie de la population, c’est l’un des défis de la transition, et dans les régions rurales et isolées, il est particulièrement difficile à relever.

Des militants écologistes protestent, le 9 avril 2021, devant les bureaux de Rio Tinto à Londres, au sujet d'un projet concernant une mine en Serbie qui, selon eux, empoisonnera les rivières et endommagera les sites archéologiques de la vallée de Jadar.
Des militants écologistes protestent, le 9 avril 2021, devant les bureaux de Rio Tinto à Londres, au sujet d'un projet concernant une mine en Serbie qui, selon eux, empoisonnera les rivières et endommagera les sites archéologiques de la vallée de Jadar. © Guy Smallman/Getty images
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Dans l'est de la Russie, près du lac Baïkal, la fermeture d'une papeterie particulièrement polluante a mis 5 000 personnes au chômage, et condamné une ville entière. Autre exemple dans cette région voisine à l'écosystème fragile où une usine extrait de l'or des rivières aurifères. Elle rejette du cyanure et d'autres substances-poison dans l'environnement, mais elle représente aussi à elle seule 15% des emplois de la région, et les salaires y sont trois fois plus élevés qu'ailleurs. Comment concilier écologie et économie ? Un reportage en Sibérie de Jean Cassey.

L’un des plus importants sites d’exploitation de jadarite au monde doit voir le jour dans l’ouest de la Serbie. C’est un projet de plusieurs milliards d'euros, du géant minier Rio Tinto, soutenu par le gouvernement. La production de ce minerai utilisé pour la fabrication de batteries électriques est un enjeu économique majeur. Mais depuis plusieurs mois, une partie de la population se mobilise contre son impact potentiellement destructeur pour l'environnement et la santé. Reportage, Louis Seiller.

 

« C’est mon Europe », une chronique d’Alice Rouja : l'impact de l'industrie du vêtement sur l'environnement est connu – il faut sept à dix mille litres d’eau pour fabriquer un jean - et le marché de deuxième main est en plein essor.  En Europe occidentale, on estime qu'entre 20 et 75% de la population, selon les pays, achète des vêtements d'occasion, et ce sont les jeunes générations qui mènent la tendance !

 

Le recyclage est-il toujours écolo ? La fripe, en tout cas, fait parfois de très longs voyages avant d'atterrir dans les boutiques. En France, on vend des tonnes de vêtements usagés venus, par exemple, des États-Unis. Et nos vêtements européens, la plupart venus d'Asie, finissent souvent sur les étals de pays d'Afrique, notamment en Côte d’Ivoire. Et c'est un marché florissant, comme le montre ce reportage à Abidjan, de Pierre Pinto.

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