Accents d'Europe

Les nouveaux visages du populisme d'extrême droite

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Au Portugal, le parti Chega. Les dernières élections législatives ont donné la majorité absolue au socialiste Antonio Costa. Mais, la nouveauté c’est aussi l’arrivée sur la scène politique du parti d’extrême droite Chega. Ce qui veut dire «assez» en portugais. Ils n’avaient qu’un député, lors de la précédente législature, ils en ont 12 aujourd’hui. À Lisbonne, Marie-Line Darcy.

Une affiche de campagne du candidat populiste André Ventura, à Lisbonne, datée de mai 2019 (Image d'illustration).
Une affiche de campagne du candidat populiste André Ventura, à Lisbonne, datée de mai 2019 (Image d'illustration). © Horacio Villalobos - Corbis/Corbis via Getty Images
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Le Pis polonais veut amener la morale à l'école

On ne présente plus le parti populiste ultra-conservateur polonais le PIS, le parti Droit et Justice et ses positions anti-avortement, anti-européennes, anti-migrants. Plus récemment, le parti s’est illustré par une volonté d’insuffler son idéologie jusque dans les salles de classe. C'est la fameuse réforme Lex Czarnek, du nom du ministre de l’Éducation qui veut ramener la morale dans l’éducation, et qui a provoqué l’opposition de nombreux professeurs parents et membres du Parlement. À Varsovie, Sarah Bakaloglou. 

 

Le suspense pour Viktor Orban

Et quand on parle de la Pologne, on parle aussi forcément de la Hongrie et de son Premier ministre Viktor Orban.  

Corentin Léotard, rédacteur en chef du Courrier d’Europe centrale, basé à Budapest, a dirigé aux éditions plein jour «La Hongrie sous Orban». Il a expliqué à Juliette Rengeval en quoi le leader du Fidesz, en fonction depuis mai 2010, était un modèle pour les autres extrémistes européens...

Et qu’adviendra-t-il de Viktor Orban, lors des prochaines élections générales qui sont prévues le 3 avril 2022 ? Le Premier ministre brigue un 4ème mandat. Mais cette fois, ça pourrait être plus compliqué puisque toute l’opposition a présenté un candidat unique, Peter Marki-Zay. À Budapest, Florence Labruyère. 

 

C’est mon Europe, la chronique d’Alice Rouja  

Le vote des jeunes est d'abord un vote protestataire qui s'exprime à l'extrême gauche et à l'extrême droite.

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