L’Europe unie pour opposer un front de sanctions à la Russie, après l’invasion de l’Ukraine. Pour la première fois, 450 millions d’euros sont débloqués collectivement pour livrer des armes et des avions de combat à Kiev. L’espace aérien européen est désormais fermé à tous les avions russes. Sans parler de la quasi-fermeture des réseaux financiers internationaux.
Les réfugiés à la frontière polonaise
Sur le terrain, on estime que près de 500 000 Ukrainiens ont déjà tenté de fuir les combats. Pour se réfugier dans les pays voisins. Moins de la moitié ont choisi de se rendre en Pologne. L’exode est compliqué, la plupart des familles, surtout des femmes avec des jeunes enfants, doivent marcher plus de 30 kilomètres pour atteindre la frontière. Là, les attendent de nombreux volontaires polonais ou ukrainiens de la diaspora. Ils sont venus apporter de l’aide, tout simplement. C’est le reportage à la frontière de Sarah Bakaloglou.
Des forces armées inégales
Et dans ce contexte, alors que le président russe brandit la menace nucléaire, en mettant les forces de dissuasion de l’armée russe, je cite « en régime spécial d’alerte ». Comment analyser ce rapport de force très inégal entre les forces engagées sur le terrain par Moscou et Kiev. Écoutez Dimitri Minic, docteur en Histoire des Relations internationales et chercheur au Centre Russie/Nouveaux États indépendants de l'Ifri. Il est au micro de Juliette Rengeval.
Le révisionnisme historique
Et en prenant un peu de recul, on voit bien que le président russe justifie cette invasion de l’Ukraine par une lecture très déformée de l’histoire, il parle de dénazifier le pays. C’est aussi au nom de ce révisionnisme historique que la Cour suprême de Russie a décidé, à la fin de l’année dernière (2021), de dissoudre Mémorial, la plus ancienne organisation non gouvernementale russe. Elle est devenue célèbre pour tout son travail sur les exactions commises durant la période soviétique. Mémorial par son travail sur les atteintes aux droits de l’homme en Russie, aidait aussi tous les opposants russes ou tchétchènes partis demander l’asile en Europe. Ce week-end, des manifestants sont venus soutenir à nouveau l’organisation qui a fait appel de sa dissolution. Ça se passait devant l’ambassade russe à Berlin, et c’est le reportage de Julien Méchaussie.
L'oeil européen de Franceline Beretti: la Cour européenne des droits de l'homme
Et la question des droits de l’homme elle se pose déjà, en plein conflit. Le président ukrainien a saisi la Cour internationale de Justice, le conseil des droits de l’homme veut une enquête sur la violation des droits humains. Quant au conseil de l’Europe, il a finalement décidé de suspendre Moscou de ses instances. L’occasion de faire un point sur la Cour européenne des droits de l’homme, mise en place dans les années 50 juste après la Seconde Guerre mondiale, et qui protège les citoyens contre les abus des 47, désormais 46 États signataires. C’est l’œil européen de Franceline Beretti, cette semaine.
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