Accents d'Europe

Ukraine: le départ des réfugiés, l'arrivée des combattants

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En pleine guerre ukrainienne, les réfugiés continuent d’affluer vers les pays voisins, la Pologne, la Roumanie ou la Moldavie, alors que les couloirs humanitaires mis en place par Moscou ne proposent, pour moitié, qu’une porte de sortie vers la Russie et la Biélorussie. Un million et demi de réfugiés en une dizaine de jours, c’est du jamais vu. Ils arrivent surtout en Pologne.  

Des Ukrainiens se préparent à prendre un bus pour la Pologne à la gare principale de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, le mardi 1er mars 2022.
Des Ukrainiens se préparent à prendre un bus pour la Pologne à la gare principale de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, le mardi 1er mars 2022. AP - Bernat Armangue
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À la frontière polonaise, l'arrivée des combattants internationaux

Des Ukrainiens de la diaspora et des volontaires internationaux qui veulent aller combattre contre les troupes russes. Selon le ministre ukrainien des Affaires étrangères, 20 000 combattants majoritairement européens auraient déjà rejoint l’armée ukrainienne. À la frontière polonaise, Sarah Bakaloglou en a rencontré quelques-uns.

 

Les volontaires des Balkans

Dans les Balkans, les volontaires veulent s'engager pour combattre en Ukraine. Mais la guerre divise les pays de la région : les Croates entendent défendre Kiev tandis que les Serbes prennent le parti de Moscou. Nous faisons le point avec Simon Rico, un de nos correspondants dans la région. 

 

L'arrivée des réfugiés en Allemagne

Et, au vu de l’intensité des combats, l’Europe doit s’attendre à accueillir cinq millions de réfugiés, prévient déjà Josep Borrell le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères. 

Dans un pays comme l’Allemagne qui était en première ligne, il y a sept ans, pour accueillir un million de réfugiés syriens, la mobilisation des bénévoles ne se dément pas. C’est ce qu’a constaté, en fin de semaine dernière, notre correspondante Deborah Berlioz à Berlin. 

 

L'oeil européen de Franceline Beretti

Et dans sa propagande, le régime russe a déclaré vouloir protéger la  minorité russe de l’est du pays, qui serait  victime, d’un « génocide ». Une réécriture de l’histoire qu’aucun fait ne vient corroborer. Car les minorités russophones sont instrumentalisées dans plusieurs États de l’est de l’Europe comme en Transnistrie, séparatiste de la Moldavie, ou en Géorgie.

Et pourtant cette cohabitation entre plusieurs langues, plusieurs nationalités elle existe dans de nombreuses régions en Europe. Plus ou moins douloureusement, comme nous le rappelle Franceline Beretti.

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