Les journalistes indépendants, victimes collatérales de l’invasion russe en Ukraine
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Alors que l'offensive russe en Ukraine va entrer dans sa troisième semaine, il est une autre guerre que se livrent les deux pays, celle de l'information. En Russie, une loi adoptée juste après le début de l'offensive, le 4 mars 2022, criminalise la diffusion d'informations jugées « non conformes » par Moscou autour de l’invasion russe en Ukraine. À la clef, jusqu'à 15 ans de prison. Cette mesure qui vise les journalistes indépendants du pays a obligé des dizaines d'entre eux à fuir leur patrie en urgence. Certains ont fait escale en Turquie, d’où ils espèrent rejoindre l’Europe pour continuer à travailler. À Istanbul, Anne Andlauer a rencontré deux de ces journalistes en exil.

Réalité des combats, nombre de morts côté russe, voilà tout ce que Moscou veut dissimuler coûte que coûte à sa population laissant libre court à une désinformation à grande échelle. Dans ce champ médiatique totalement bâillonné, reste-t-il en Russie des gens pour oser diffuser une information indépendante ? Julian Colling à Moscou pour Accents d'Europe.
La vague de solidarité sans précédent dont font preuve les pays voisins de l'Ukraine et toute l'Europe se retrouve aussi dans les médias ! La Pologne, en première ligne dans l’accueil des réfugiés fuyant la guerre en Ukraine, avec plus d’1,7 million de personnes, arrivés ces derniers jours, a aussi adapté son offre médiatique. Certains journaux ont, par exemple, décidé de lancer des éditions en langue ukrainienne, en signe de solidarité, Sarah Bakaloglou.
Il est un autre pays qui se sent particulièrement proche de l'Ukraine depuis le début de l'offensive russe : la Finlande. Car l’histoire de ce petit pays voisin qui résiste à Moscou, pour défendre ses terres, c’est aussi la leur. Dans la province de Carélie, près de la frontière russe, les habitants se souviennent comme si c'était hier de l'invasion de l’Union soviétique en Finlande, le 30 novembre 1939, quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale. Et pour beaucoup, cette nouvelle guerre, ravive les blessures. Le reportage de Frédéric Faux.
Après l’annexion de la Crimée en 2014, et l’intervention en Syrie en 2015, c’est la troisième opération militaire qu’il dirige pour Vladimir Poutine. Valeri Guerassimov, 66 ans, est le chef d’État-Major de l’armée russe depuis 2012, et c’est lui qui est à la manœuvre en Ukraine. Considéré comme un fidèle du président russe, il applique sans état d’âme les ordres venus du Kremlin même s'il se heurte à une résistance inattendue de la part des Ukrainiens. Le portrait de Valeri Guerassimov signé Daniel Vallot.
► À écouter aussi : Valeri Guerassimov, le chef d’état-major russe face à la résistance ukrainienne.
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