Accents d'Europe

Guerre en Ukraine: après avoir fui, continuer à vivre, retrouver du travail

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Près d'1,8 million d'Ukrainiens ont trouvé refuge en Pologne. Un afflux massif pour ce voisin qui se retrouve en première ligne dans l'accueil des réfugiés, principalement des femmes et des enfants. Et après la fuite, il faut pouvoir vivre, donc travailler. Si une partie de ces Ukrainiennes compte poursuivre leur route vers l’Allemagne, la plupart ont besoin de trouver un emploi le plus rapidement possible. Des femmes qui sont finalement accueillies par un marché du travail polonais plutôt dynamique car en manque chronique de main d'œuvre. Le reportage de Sarah Bakaloglou.

Un groupe de personnes, qui ont fui l'Ukraine, font la queue après leur arrivée au poste frontière de Medyka, en Pologne, le dimanche 13 mars 2022.
Un groupe de personnes, qui ont fui l'Ukraine, font la queue après leur arrivée au poste frontière de Medyka, en Pologne, le dimanche 13 mars 2022. © Daniel Cole/AP
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Ils sont plus de 20 000 venus essentiellement d'Europe, mais aussi des États-Unis pour se battre aux côtés de l'Ukraine contre la Russie, et constituer cette légion internationale de combattants étrangers que le président ukrainien a appelé de ses vœux. Une décision difficile, potentiellement lourde de conséquences. Et si le Danemark et la Grande-Bretagne ont donné un feu vert officiel à leurs ressortissants, en Irlande, il est interdit de rejoindre une armée étrangère. Or, ces derniers jours, des Irlandais ont été ciblés par des publicités Facebook très sérieuses pour venir se battre en Ukraine, ce qui n'est pas sans poser problème, Laura Taouchanov.

 

En Italie, les accidents du travail sont devenus un drame quotidien sur les chantiers et dans les usines. En moyenne, trois travailleurs sont morts chaque jour, l’an dernier (2021). Face à ce fléau des accidents du travail qui touche la main d’oeuvre la plus précaire, le gouvernement italien est en train de prendre de nouvelles mesures. De renforcer les contrôles et l’application des lois. Les syndicats et la société civile eux tentent de maintenir le sujet de la sécurité sur le lieu de travail au centre de l’attention pour que les mentalités évoluent enfin. Le reportage de Blandine Hugonnet.

En Belgique, c'est un tout autre débat qui agite le monde du travail, celui de la semaine de 4 jours à salaire égal – pour tous les travailleurs volontaires. Le projet a été officiellement présenté, il y a un mois, par le gouvernement fédéral belge. Le gouvernement du Premier ministre Alexander De Croo estime que le projet réduira le temps de déplacement des travailleurs, et permettra de mieux concilier vie professionnelle et vie privée, mais l’idée est loin de faire l’unanimité chez les Belges. Les explications de notre correspondant Pierre Benazet.

La chronique C’est mon Europe d’Alice Rouja sur les 75 millions d'étudiants sur le continent européen et la galère de trouver des stages.

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