Les conséquences de la guerre en Ukraine: flambée des prix et accueil des réfugiés

La guerre en Ukraine, ce sont toujours ces millions de civils pris au piège de l'invasion russe. Alors que les populations de l'est du pays sont désormais appelés à évacuer, au plus vite, leurs villes et villages, plus de 10% des Ukrainiens ont fui leur pays, ce dernier mois. Face à ce flot d'arrivées et le temps de mettre des structures d’accueil en place, de nombreux pays européens ont encouragé les citoyens à ouvrir leur logement à ces réfugiés de guerre pour quelques semaines.

Des réfugiés ukrainiens embarquent dans un ferry pour traverser le Danube à la frontière avec la Roumanie, le 25 mars 2022. AFP - DANIEL MIHAILESCU

Comme en Allemagne, où quelque 300 000 Ukrainiens ont trouvé refuge depuis le 24 février 2022. Un élan de solidarité incroyable, mais souvent synonyme aussi pour les accueillants de situations complexes à gérer. Le reportage depuis Berlin, de Julien Mechaussie.

Si la Russie et l'Ukraine n'ont jamais semblé aussi proches d'une rencontre entre leurs deux présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, depuis le début de la guerre, c'est en partie grâce à la Turquie qui abrite les pourparlers de paix entre les deux pays. Conséquence : les dirigeants des principaux pays d’Europe se voient obligés de se rapprocher de la Turquie de Recep Tayyip Erdogan – intermédiaire privilégié entre Kiev et Moscou – Les explications d’Anne Andlauer, à Istanbul.

Autre conséquence de la guerre en Ukraine, c’est la flambée des prix partout en Europe. En France, en mars 2022, l’inflation a ainsi atteint 4,5 %, du jamais vu depuis les années 1980. Le sujet est devenu un véritable enjeu de la campagne présidentielle, alors que les Français doivent aller voter ce dimanche 10 avril 2022. Des Français de plus en plus nombreux à devoir se serrer la ceinture ou restreindre leurs déplacements, au vu du prix de l'essence qui dépasse parfois les 2 euros par litre à la pompe. C'est le cas notamment à Marseille, le reportage de Yoram Melloul.

Alice Rouja nous parle politique et réseaux sociaux dans sa chronique «C’est mon Europe». Une façon pour les candidats de faire campagne... et d'être les plus visibles possible auprès des jeunes électeurs.