Un rassemblement d'une ampleur sans précédent a rendu hommage samedi aux 16 victimes de la catastrophe de la gare de Novi Sad, survenue il y a un an. La mobilisation contre la corruption continue, et la détermination des manifestants à obtenir la convocation d'élections anticipées reste intacte.

Mobilisation en Serbie
Dimanche (2 novembre 2025), la mère d'une des victimes de l’effondrement du toit en béton de la gare de Novi Sad a entamé une grève de la faim pour que justice soit rendue, alors que plus de 100.000 personnes s'étaient rassemblées dans le calme samedi pour rendre hommage aux 16 personnes mortes dans la catastrophe, il y a un an. C'est le plus imposant rassemblement jamais organisé sur place depuis lors et cette mobilisation massive montre à quel point la détermination de l’opposition au régime d’Aleksandar Vucic reste intacte. À la pointe du mouvement, les étudiants sont déterminés à obtenir la chute du président serbe et de son parti, le SNS, considéré comme responsable d'une corruption qui ronge la société. À Novi Sad, le reportage de Louis Seiller.
En Italie, les juges dans le viseur du pouvoir
Le Parlement italien a approuvé en fin de semaine dernière la réforme du système judiciaire, projet phare du gouvernement Meloni, et des conservateurs depuis de très nombreuses années. C'était la quatrième fois que le Sénat examinait le texte, qui doit encore être soumis à référendum dans quelques mois avant adoption définitive. Les explications de Cécile Debarge.
En Turquie, des fonctionnaires toujours à la peine avec la justice
Après le putsch manqué de l’été 2016, le pouvoir avait limogé plus de 125.000 personnes au sein de la Fonction publique. Parmi elles, de nombreux opposants, accusés de soutenir les putschistes ou le terrorisme. Du jour au lendemain, ces fonctionnaires se sont retrouvés, sans revenus, sans droits sociaux et même sans passeport. Neuf ans plus tard, certains sont toujours dans l'impasse et même les plus mobilisés d'entre eux ont du mal à garder espoir. Reportage à Ankara, Anne Andlauer.
Michel Hazanavicius : l'Ukraine au plus près
Depuis la publication de ses Carnets d'Ukraine (Allary éd.), récit d'une semaine passée sur le front avec les combattants, le réalisateur Michel Hazanavicius poursuit sans relâche son engagement en faveur des Ukrainiens en guerre, Il est notamment ambassadeur en France du fonds de soutien gouvernemental United 24, auquel il reverse les bénéfice de son livre. Le réalisateur de The Artist, et de La plus précieuse des marchandises était récemment au festival War on screen où Olivier Favier l'a rencontré.
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