Des réfugiés ukrainiens sur liste d'attente au Royaume-Uni
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C’est un deux poids - deux mesures qui se confirme… Comme tous les autres réfugiés, les Ukrainiens ont bien du mal à pouvoir rentrer sur le territoire britannique. Alors que l’ensemble des pays européens ont mis en place une protection temporaire. Mesure d’exception qui permet non seulement l’accès au logement, mais aussi l’emploi, la scolarité et la santé, Londres maintient une position très restrictive, et impose des visas.

À la mi-avril, seuls 12 000 réfugiés ukrainiens avaient pu franchir la Manche, même si 42 000 visas ont été accordés. Certains pour les Ukrainiens qui ont de la famille ; et les autres pour ceux qui sont accueillis par des bénévoles.
Dans le sud de l’Angleterre, Marie Billon a rencontré une famille anglaise qui justement se bat contre toutes les difficultés administratives pour accueillir une famille ukrainienne.
L'ambiguïté du président serbe
Le conflit en Ukraine pourrait aussi peser sur son prochain mandat présidentiel. Alexandar Vucic a été réélu à la tête de la Serbie, au début du mois, avec 60% des voix au premier tour, mais ce nationaliste proche de Vladimir Poutine, se présente aussi comme un pro-européen favorable à l’admission de son pays dans l’UE. Un grand écart pas facile à tenir sur le long terme et que nous explique Martin Chabal.
Pas ou peu de vaccins contre le virus HPV en Turquie
C’est un virus dont on parle trop peu... responsable de la plupart des cancers du col de l’utérus. Le HPV ou Papillomavirus humain. Un vaccin existe et il est recommandé pour les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans. Mais en Turquie, seule une minorité des adolescents a accès à ce vaccin… parce qu’il est trop cher et n’est pas remboursé. Le sujet est régulièrement évoqué au Parlement pour tenter de rendre ce vaccin gratuit et obligatoire. Et des particuliers intentent des procès dans ce sens à la sécurité sociale. À Istanbul, c’est un reportage d’Anne Andlauer.
Et en Grèce, pour la première fois depuis cette dernière rentrée scolaire, les cours d’éducation sexuelle sont obligatoires. Un impératif au vu des chiffres catastrophiques sur le taux d’avortement des très jeunes filles. À Athènes, Joël Bronner.
Et l’accès à l’avortement, reste encore très compliqué en Irlande du Nord. Presque trois ans après sa légalisation décidée par Londres, le gouvernement nord-irlandais traîne des pieds avec des conséquences dramatiques sur la santé des femmes, et des jeunes filles qui sont contraintes de se rendre en Angleterre pour avorter. Depuis Dublin, les explications de Laura Taouchanov.
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