Accents d'Europe

Quand l’accueil des réfugiés ukrainiens se heurte aux problèmes de logistique

Publié le :

L’Irlande en fait la douloureuse expérience. Le gouvernement avait annoncé pouvoir accueillir 100 000 réfugiés, mais avec 25 000 arrivées à ce jour, les capacités du pays sont déjà presque à saturation. D’ici quelques jours, des milliers d’Ukrainiens pourraient donc se retrouver sans hébergement. «Pas question pour autant de limiter les arrivées», estime le gouvernement. Toutes les solutions sont à l’étude pour trouver des places, de la réquisition des logements touristiques, à l’aide financière pour les familles d’accueil. Parfois, de manière un peu brouillonne. Dans l’urgence, ce sont les réfugiés ukrainiens qui doivent composer avec les failles du système. C’est le reportage à Dublin, de Laura Touachanov.  

Fresque du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Dublin, en Irlande, le 6 avril 2022.
Fresque du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Dublin, en Irlande, le 6 avril 2022. © REUTERS/Clodagh Kilcoyne
Publicité

Favoriser le bénévolat, l’action sociale dans la société

Des valeurs qui ne vont pas forcément de soi. En Lituanie, l’école a donc choisi d’en faire la promotion, voire même de les rendre obligatoires. À partir du collège, les élèves lituaniens doivent effectuer des heures sociales. Ces heures comptent dans le livret scolaire de l’année. Elles sont aussi un complément au cours d’éducation civique qui n’est enseigné qu’à partir du lycée. Elles peuvent même donner des points supplémentaires pour obtenir une place financée par l’État à l’université. Dans les prochaines réformes de l’éducation, le bénévolat sera également pris en compte dans l’examen de fin d’études du secondaire. À Vilnius, c’est le reportage de Marielle Vitureau

L'œil européen de Franceline Beretti : Twitter sans modération 

Le 24 avril 2022, le milliardaire américain Elon Musk s'est acheté Twitter ! Ce libertarien total a promis de rétablir la libre parole sur le réseau social... Modérer, c'est censurer, explique-t-il. Alors l'annonce de ce rachat a évidemment provoqué beaucoup de remous en Europe. Franceline Beretti les a observés pour son « œil européen ».  

À écouter aussi : Acquisition controversée de Twitter par Elon Musk: «Il va composer avec une régulation, il est obligé»

Non au transfert des données personnelles  

Et il ne s’agit, pour l’instant, que d’un accord de principe entre Bruxelles et Washington pour le transfert des données personnelles, mais qui intervient à un moment tel que nombre d’acteurs du numérique ont parlé d’un chantage. Les États-Unis se disant prêts à nous fournir du gaz pour peu qu’on leur donne accès à une autre richesse nos données personnelles.   

Notre identité numérique, notre comportement sur la toile, notre géolocalisation, des informations qui valent de l’or, mais que Bruxelles et la Cour européenne de justice refusent, depuis des années, de livrer outre-Atlantique, où la protection de la vie privée est jugée insuffisante. En Autriche, le meilleur défenseur indépendant des droits des internautes ne s’est pas trompé sur les dangers à venir. À Vienne, Céline Béal.  

À noter que les actions de Max Schrems ont déjà eu des effets notables. L'interdiction en Autriche et en France de l'outil de mesure d'audience Google Analytics et l'obligation faite à toutes les entreprises publiques françaises d'héberger leurs données dans des sociétés de droit européen.  

À lire aussi : La loi sur la protection des données personnelles entre en vigueur dans l’UE

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes