Sommet de l’Otan: désir d’intégration de la Finlande, inquiétudes des Suédois et résistance de la Turquie

Les 30 pays membres de l'Otan se réunissent aujourd'hui et demain (29 et 30 juin 2022) à Madrid pour parler stratégie. Car depuis le début de la guerre en Ukraine, l'organisation de défense militaire et politique a retrouvé sa raison d'être et sa popularité. Perçue comme la seule organisation capable de protéger face à une potentielle attaque de la Russie de Vladimir Poutine. Pour preuve, les demandes d’adhésion express de la Finlande et de la Suède, deux pays qui, pendant des décennies, avaient fait le choix du non-alignement et pour qui faire partie de l'Otan était encore inimaginable, il y a quelques mois. Anne-Francoise Hivert, à Stockholm.

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue finnois Sauli Niinisto après la signature d'un document à Madrid, lors du sommet de l'Otan, le 28 juin 2022. © Yves Herman / Reuters

Parmi les sujets brûlants de ce sommet, il y a donc l'examen des candidatures finlandaise et suédoise à leur entrée dans l'Otan. Les États-Unis et plusieurs puissances européennes aimeraient afficher une Alliance nord-atlantique solidaire et Unie face à cette double candidature et face à la Russie. Mais pour qu’un nouvel État intègre l’Otan, il faut que tous les 30 pays membres soient d’accord. Mais pour Recep Tayyip Erdogan, c’est « non » !!! Sauf si la Finlande et la Suède accèdent à certaines exigences. Que pensent les Turcs de ce positionnement de leur pays ? Le reportage d’Anne Andlauer à Istanbul.

Les escape game, ces jeux de mises en situation pour lesquelles il faut résoudre des énigmes pour s'en sortir ont la cote ! Si l'idée est avant tout de s'amuser, certains professeurs ont décidé de s'en servir pour des visées pédagogiques. En Suisse, à Genève, un prof d’histoire-géo a ainsi conçu un escape game sur la migration. Ou comment mieux expliquer aux plus jeunes le parcours du combattant que doivent endurer les candidats à l’exil. Le Reportage à Genève de Jérémie Lanche.

La Grande-Bretagne fait face à un mouvement social inédit. La semaine dernière, les transports ferroviaires ont été perturbés pendant 3 jours. D'autres secteurs pensent à débrayer aussi... le tout dans un contexte de forte inflation et de demande de meilleures conditions de travail face à la montée du coût de la vie. C'est dans ce contexte, que le gouvernement britannique songe à modifier la loi du travail pour permettre aux intérimaires de remplacer ceux qui font grève. La chronique En un mot de Marie Billon sur le mot «scab», la version anglaise de briseur de grève.