La Première ministre finlandaise Sanna Marin, a passé un très mauvais été. Critiquée voire conspuée sur le net en Finlande, mais aussi dans le monde en raison d’une vidéo où on la voit danser lors d’une fête. Apparemment une activité incompatible avec la politique.

Mais cela ne s’arrête pas là, car cela a déclenché une vague de soutien internationale. Partout des femmes qui se filment en train de danser avec le hashtag « Solidarité avec Sanna ». Le message est clair : s’amuser n’a rien de dégradant. Et même pour les plus grandes comme Hillary Clinton qui a, elle aussi, envoyé une photo. L'Europe du net, c'est la nouvelle chronique hebdomadaire de Clémence Pénard.
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Le manque de personnel soignant en Europe
La canicule de l’été, la crainte d’une reprise du Covid et une population qui vieillit, trois bonnes raisons qui expliquent pourquoi l’Europe manque cruellement de personnel de santé. En tête : l’Allemagne. On estime que 35% des postes dans le secteur pourraient être vacants en 2035. Le pays embauche donc beaucoup d’étrangers, qui représentent un tiers des aides soignants et infirmiers dans les maisons de retraite. Cible privilégiée les Balkans, mais les filières de recrutement sont parfois peu regardantes en matière de droits sociaux. Les explications de Simon Rico.
En France, 60 000 postes d’infirmiers vacants
Dans l’est du pays, l’hôpital universitaire de Strasbourg qui emploie déjà 11 000 personnes, peine à trouver 150 infirmières supplémentaires. Il a donc lancé une vaste opération de séduction sur les conditions de travail, par le biais de petites vidéos Instagram et TikTok qui ciblent les jeunes déjà ou bientôt diplômés. C’est le reportage d’Angelique Ferat.
Recrutées en Suisse, en Suède, en Allemagne ou au Royaume Uni, où ils sont mieux payés, les infirmiers et infirmières italiens désertent en masse leur pays d’origine. Il manque déjà 70 000 professionnels dans les hôpitaux et maisons de retraite de la botte, et cela risque de s’aggraver Cécile Debarge.
Et face à la pénurie, l’Autriche innove
Pour libérer les soignants des taches annexes, le pays a développé un réseau de community nurses, des infirmières de quartier qui conseillent la population sur les questions de santé. Elles sont 300 pour le moment, et inventent un nouveau métier. C’est le reportage de Céline Beal.
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