En Turquie, les stigmates de l'élection présidentielle dans un pays divisé
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Le 28 mai 2023, Recep Tayyip Erdogan remportait une nouvelle fois l’élection présidentielle en Turquie. Le président sortant, au pouvoir depuis 20 ans, a réuni 52% des suffrages, contre 48% pour son rival, Kemal Kiliçdaroglu, soutenu pourtant par une très large alliance de partis d’opposition. Au lendemain de cet échec et à l’aube d’une troisième décennie de pouvoir pour Recep Tayyip Erdogan, la Turquie et sa société semblent plus divisées que jamais. À Istanbul, c’est un reportage d’Anne Andlauer.

Les courses de lévriers controversées en Irlande
En Irlande, les courses de lévriers ont perdu plusieurs sponsors et la publicité des offices de tourisme. De quoi mettre à mal les 17 cynodromes du pays, et une économie de 132 millions d'euros qui fait vivre, au-delà des entraîneurs, quelque 10 mille personnes.
À l'origine de ce désamour, un documentaire à la télévision irlandaise, il y a 4 ans, où l'on voit des images de chiens tués ou maltraités parce que pas assez performants.
À une époque qui se soucie de bien-être animal, ces images sont insupportables, comme le sont les nombreux abandons d'animaux : le turnover est incessant dans les chenils de course et les refuges sont débordés.
Alors, face à la voix de plus en plus forte des anti-courses, les entraîneurs tentent de préserver l'image de cette tradition vieille d'un siècle. Un reportage signé Laura Taouchanov.
En Autriche, le déclin des courses hippiques
C'était un loisir très populaire au siècle dernier en Autriche, mais désormais les courses de chevaux n'attirent plus le public, malgré les efforts des hippodromes pour continuer à organiser des rencontres. Correspondance à Vienne, Céline Béal.
Le soleil en toute sécurité
Aux Pays-Bas, on pourra cet été trouver de la crème solaire gratuite dans des distributeurs disposés un peu partout dans l’espace public. Objectif : inciter les Néerlandais à se protéger, alors que les taux de cancer de la peau sont en hausse dans le pays. Laure Broulard.
En un mot : Balkan Sans
C'est le nom de la police de caractère inventée, il y a une dizaine d'années, par le typographe croate Nikola Đurek, avec l'objectif de réunir les alphabets latin et cyrillique, pour mieux dépasser les haines nationalistes. Simon Rico nous raconte cette histoire d'écriture, symbole des divisions qui persistent dans le sud-est de l'Europe.
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