Élections en Serbie : les extrêmes droites en concurrence

On vote à la fin de la semaine en Serbie (17 décembre 2023). Le parti de l’actuel dirigeant populiste Alexsandar Vucic est déjà donné gagnant. Dans un climat de fortes tensions, marqué par les manifestations contre la violence de l’année passée (2022), par la guerre en Ukraine et les conséquences de l’épidémie de Covid, l’extrême droite a le vent en poupe. Y compris auprès de la jeunesse qui n’hésite pas à glorifier les chefs de guerre des années 90. C’est le reportage à Belgrade de Louis Seiller. 

Un portrait géant du président serbe Aleksandar Vučić lors d'un meeting politique le 2 décembre 2023, en vue des élections du 17 décembre. © ANDREJ ISAKOVIC/AFP

Le contrôle des médias, le système Vucic

À 53 ans, le président Alexsandar Vucic pourrait bien être reconduit à la tête du pays. Cet ancien ministre de l’Information de Slobodan Milosevic, jugé en son temps pour crime de guerre et génocide, sait comment s’y prendre pour manipuler la scène médiatique. 

À la tête de sa formation politique, le parti progressiste serbe, le SNS, il n’a laissé aucune place et donc peu de chance à ses adversaires. C’est ce qu’a expliqué Florent Marciacq, docteur en Sciences politiques, codirecteur de l’Observatoire des Balkans à Romain Lemaresquier. 

En Estonie, se passer des énergies fossiles

Les énergies fossiles au cœur de la résolution finale de la COP28 sur le climat. 

En Estonie, le pays balte situé le plus au Nord, ce sont les schistes bitumineux, un minerai, qui permet l’indépendance énergétique du pays. 

Mais le vent tourne et la Cour suprême vient d’interdire l’exploitation d’une nouvelle mine. Place aux énergies renouvelables. Notre correspondante dans la région, Marielle Vitureau s’est rendue dans l’est du pays, dans la région Ida-Viruuma, une région russophone, défavorisée et très dépendante de cette activité économique.  

GB News, la petite chaîne polémique 

L’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson reprendra son premier métier dès l’année prochaine (2024). Chroniqueur sur la chaîne de télévision GB News. Le choix de ce média ne doit rien au hasard. Depuis sa création en 2021, la petite chaîne très marquée à droite, qui fédère 600 000 spectateurs par jour, joue clairement la carte de la provocation. À Londres, Marie Billon.