Une armée épuisée, des rotations insuffisantes pour tous les soldats qui sont partis au front, il y a deux ans. Autant dire que la mobilisation de nouvelles recrues est au cœur des enjeux de défense de l’Ukraine, face à l’agresseur russe.
Une nouvelle loi adoptée en première lecture prévoit d’abaisser l’âge de la conscription à 25 ans et d’instaurer un entraînement militaire pour les 18-24 ans. Avec l’idée de pouvoir mobiliser entre 450 et 500 000 combattants. Mais face à cette perspective, la jeunesse ukrainienne est tiraillée. C’est le reportage à Kiev d’Emmanuelle Chaze.
À noter que le projet de loi ukrainien sur la mobilisation prévoit aussi des sanctions et l’impossibilité de renouveler son passeport pour tous les hommes exilés qui n’auront pas rempli leurs obligations militaires.
À l’étranger justement, les deux années de guerre ont beaucoup impacté les enfants
En Pologne qui accueille le plus grand nombre de réfugiés en Europe, on recense 304 000 Ukrainiens en âge d’aller à l’école, mais la majorité 56%, n’a pas fait le choix du système éducatif polonais. C’est donc sur internet ou dans les très rares écoles ukrainiennes implantées dans les grandes villes qu’étudient les collégiens et lycéens. Reportage à Varsovie d’Adrien Sarlat.
La guerre en Ukraine : un choc géopolitique pour l’Union européenne
Sur des questions de politique étrangère et de défense, l’UE a été contrainte d’agir vite et de manière unie. C’est ce qu’analyse Sylvain Kahn, professeur à Sciences Po et chercheur au Centre d’Histoire dans son dernier livre « L’Europe face à l’Ukraine », paru aux PUF.
La chronique musique de Vincent Théval
Any Other Stillness, stop.
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