Accents d'Europe

La pression de Washington sur l’Europe ne se relâche pas

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Droits de douane, politiques sociales des entreprises, réseaux sociaux des étudiants… l’administration des États-Unis cherche à exercer un contrôle multiforme sur les pays de l’UE.

Donald Trump lors de l'annonce de ses droits de douane à la Maison Blanche, le 2 avril 2025.
Donald Trump lors de l'annonce de ses droits de douane à la Maison Blanche, le 2 avril 2025. © AP - Mark Schiefelbein
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En Allemagne, comme dans le reste de l’UE, les entreprises qui ne répondent pas aux exigences politiques de Donald Trump sont dans le viseur - par exemple celles qui favorisent la diversité sociale, ou encore défendent les droits LGBTÀ Berlin, la communauté organise le 26 juillet une des plus grandes gay pride d’Europe, comme tous les ans. Mais cette année, ses organisateurs ont du mal à boucler le budget car de nombreux sponsors ont fait faux bond. Sur cette bataille culturelle, le reportage de Salomé Hénon-Cohin.

En Irlande, des étudiants s'interrogent : aux États-Unis, la liberté d’expression - qui est un fondement de la démocratie américaine - est-elle encore garantie ? Les jeunes Irlandais qui souhaitent traverser l'Atlantique pour un job d'été ou pour s'inscrire à l'université sont désormais soumis à un contrôle approfondi de leurs activités sur les réseaux sociaux. De ce contrôle, dépend leur droit à entrer sur le territoire. Et même si Washington a repris l'examen des demandes de visas étudiants, après la suspension de fin juin, ces jeunes sont de plus en plus nombreux à renoncer à leur voyage. À Dublin, les explications de Clémence Pénard.

 

La recrudescence des IST inquiète. En Europe, elles sont devenues une préoccupation de santé publique : début 2025, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies alertait sur leur rapide augmentation avec dans certains cas des hausses de 30 à 45% sur un an. À Vienne, la capitale autrichienne, une exposition se propose de sensibiliser la population à la question. Cela se passe au musée d'Histoire naturelle qui profite de ses anciennes collections médicales, âmes sensibles s'abstenir...  Le reportage de Céline Béal.

 

L'écrivain russe Boris Akounine condamné par contumace lundi à 14 ans de prison par un tribunal militaire. Critique du pouvoir, opposé à l'invasion de l'Ukraine, le romancier qui vit en exil depuis plus de 10 ans, est notamment accusé de justifier le terrorisme. Les explications de Denis Strelkov de la rédaction russe de RFI.

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