Des milliers de jeunes mineurs arrivent chaque année d'Afrique, d'Asie, et du Proche-Orient dans ces deux pays de première arrivée. Leur prise en charge est essentielle notamment pour qu'ils ne se retrouvent pas à la merci de la criminalité organisée.

Cette émission est une sélection estivale des programmes d’Accents d’Europe
En Italie, les mineurs isolés aidés par des tuteurs
En Italie, plus de 11.000 enfants non accompagnés sont arrivés en moyenne chaque année, depuis 2024, selon l'ONG Save the children. Même si beaucoup poursuivent leur route vers d'autres États européens, la plupart passent de longs mois voire des années dans le pays en attente du traitement de leur dossier et certains finissent par y rester, suivent des études et trouvent un emploi. Pour les soutenir, les régions et les villes forment des tuteurs. Ce dispositif instauré par une loi de 2017 n’a pas été remis en question par le gouvernement de Giorgia Meloni. Les bénévoles qui souhaitent exercer la responsabilité du tutorat doivent suivre une formation et obtenir un agrément. Reportage à Fermo, dans le centre de l'Italie, Cécile Debarge.
Des mineurs pendant longtemps placés en détention, en Grèce
En Grèce, l’autre principal pays de première entrée dans l’Union européenne, 3.000 mineurs non-accompagnés sont arrivés en 2024, le double de l’année précédente selon l’ONU. Le gouvernement grec est régulièrement mis en cause pour des pratiques illégales de refoulement et de renvois forcés, y compris de mineurs, depuis quelques années. Mais en raison notamment de la pression européenne des choses ont changé dans la prise en charge de ces adolescents isolés qui, jusqu’à récemment, pouvaient être placés en détention. Les explications de Joël Bronner à Athènes.
Chronique musique
La sélection de Vincent Théval : Délirium de C Duncan (Écosse)
Au Portugal, les retraités travaillent
Faut-il ramener l'âge de la retraite à 62 ans au lieu de 64 ans ? En France, le débat sur la réforme de 2023 continue à diviser la classe politique et les partenaires sociaux. Le Portugal, lui, a tranché : ce sera désormais 66 ans et 9 mois. Le pays est le deuxième de l'Union européenne en termes de vieillissement : en 2022, la moitié de ses 10 200 000 habitants avaient plus de 46 ans. Et de plus en plus de Portugais continuent à travailler une fois qu'ils sont à la retraite. Si la moitié d'entre eux le font par intérêt et pour rester actifs, pour l’autre moitié c'est une nécessité financière. Reportage à Lisbonne, Marie-Line Darcy.
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