RJ Kanierra cartonne avec «Posa», rumba pop venue du Katanga
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Le Hit des Platines vibre ce 19 juin au rythme de RJ Kanierra, Viviane Chidid, Sourette, et d'un tube marquant d’Oumou Sangaré.
À Mayotte, Sourette de retour avec « Nsi Huvenza »
Dans un paysage musical insulaire en pleine effervescence, le Mahorais Sourette tire son épingle du jeu. Celui que l'on considère comme l'étoile montante du département d'Outre-Mer, vient de dévoiler « Nsi Huvenza », une ballade romantique qui fait vibrer les cœurs. Sourette trace son chemin artistique depuis l’âge de 13 ans. C'est d’abord l’écriture de poèmes et de slams qui l'a révélé, inspiré par des figures comme Grand Corps Malade ou Kery James. C’est en imitant son idole du r'n'b, Chris Brown, qu’il découvre sa voix, et surtout, son style. Avec « Nsi Huvenza », Sourette fait une déclaration d’amour d’une grande tendresse à l'élue de son cœur. Il chante un amour si fort, si pur, qu’il donne l’impression que le monde s’arrête. Face à la personne aimée, plus rien d’autre n’a d’importance. C'est une invitation à la connexion émotionnelle. Sourette délivre un message universel porté par des mots simples, mais puissants. L’instrumentation minimaliste de « Nsi Huvenza », crée une atmosphère intime en parfait écho au titre lui-même. Même pour ceux qui ne parlent pas le shimaoré, le message passe par le regard, les gestes et la voix dans le clip vidéo.
Viviane Chidid célèbre l’émancipation féminine avec « Sama Ex »
Reconnue comme la figure incontournable de la musique sénégalaise, Viviane Chidid revient en force avec « Sama Ex », un single mbalax et afropop avec message d’émancipation. Ce titre réaffirme le statut de Viviane Chidid comme Reine du Mbalax et porte-voix des femmes sénégalaises modernes. La discographie de Viviane Chidid impressionnerait n'importe quel artiste et pourtant, la diva sénégalaise innove à chaque nouvelle sortie en injectant à son mbalax du hip-hop, du reggae ou encore du r'n'b. Sa voix puissante, ses textes affirmés et ses mélodies métissées lui ont valu un large public au Sénégal, dans la diaspora et bien au-delà. « Sama Ex », qui signifie littéralement « mon ex » en wolof délivre un message clair : celui d’une femme qui a tourné la page et s’est reconstruite avec éclat. Loin de la mélancolie, Viviane célèbre la transformation personnelle après une rupture : « Quand tu m’avais, tu ne m’as pas donné la priorité. Maintenant que je suis fresh, bénie et sans stress, tu vois ce que tu as perdu. » peut-on l'entendre chanter, pleine d’assurance et de fierté. « Sama Ex » est totalement fait pour un rayonnement à l'international.
En RDC, RJ Kanierra a conquis le public avec « Posa »
Depuis les terres vibrantes du Katanga en RDC, RJ Kanierra dévoile « Posa », un titre hybride afropop et électro. Le chanteur de Lubumbashi livre un morceau à son image : celle d'un artiste sans limites de créativité. Dans « Posa », terme lingala signifiant « désir », « manque » ou « nostalgie », RJ Kanierra explore l’intensité des sentiments provoqués par l’absence des personnes envieuses et jalouses. En effet, il y exprime le désir de rester loin des indésirables, des personnes qui ne lui veulent pas du bien. C'est ainsi que la chanson est devenu un hit viral. RJ Kanierra n'hésite pas à se servir des codes de la rumba congolaise pour composer « Posa » tout en restant dans son couloir pop et moderne. Le morceau est rythmé, mais mélancolique. Avec « Posa », RJ Kanierra confirme son éclectisme artistique. Il fait partie de cette génération d’artistes congolais qui renouvellent la rumba, avec des codes urbains, sans la trahir.
La séquence rétro du jeudi : « Moussolou » de la diva Oumou Sangaré
En 1989, Oumou Sangaré bouleversait la scène musicale africaine avec Moussolou, un premier album devenu un véritable manifeste féministe. Originaire du Wassoulou, au sud du Mali, la chanteuse puise dans les traditions musicales peules pour porter un message de révolte et d’émancipation féminine, abordant sans détours le mariage forcé, les inégalités et le droit à l’autonomie. Interprété avec puissance sur des sonorités mêlant kamalé n'goni et percussions traditionnelles, « Moussolou » (qui signifie « Femmes » en bambara) connaît un succès fulgurant, avec plus de 200 000 exemplaires vendus en Afrique de l’Ouest. Ce succès propulse Oumou Sangaré sur la scène internationale et fait d’elle une icône engagée, autant adulée pour sa musique que respectée pour son combat en faveur des droits des femmes. Plus de trois décennies plus tard, « Moussolou » continue de résonner dans les manifestations, les mariages et les cœurs, inspirant une nouvelle génération d’artistes et de militantes.
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