Ric Hassani dévoile « Moving Train (Isokuso) » avant son album Lagos Lover Boy
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Ce 12 juin, le Hit des Platines célèbre l’élégance musicale africaine avec les sorties signées Joyce KAJ, Jean Goubald Kalala, Afrik’An Legend, Ric Hassani et dans la séquence rétro Lokua Kanza.
Ric Hassani de retour avec « Moving Train (Isokuso) » extrait du projet Lagos Lover Boy
Avec « Moving Train (Isọkụsọ) », Ric Hassani ouvre un nouveau chapitre de son parcours musical déjà bien riche. Entre romantisme et élégance sonore, le dandy nigérian a dévoilé « Moving Train (Isọkụsọ) » le 30 mai dernier. Un nouveau single aux accents soul et afro-pop qui figurera dans son prochain album, Lagos Lover Boy, dont la sortie est prévue pour le 13 juin. Dans « Moving Train », le chanteur nigérian né à Port Harcourt transcende les scepticismes modernes autour de l’amour avec une déclaration vibrante de loyauté, inspirée par l’esprit du légendaire Lagbaja et son morceau « Never Far Away ». Avec des chœurs chaleureux et des arrangements soignés, Ric Hassani chante en yoruba. À quelques heures de la sortie de Lagos Lover Boy, Ric Hassani promet un album plus personnel que jamais, conçu comme une bande-son pour les cœurs fidèles dans un monde pressé.
Au Gabon, Afrik’an Legend nous conduit jusqu’au « Terminus »
Avec « Terminus », dévoilé le 6 juin dernier, le groupe gabonais Afrik’An Legend marque un tournant décisif avant la sortie prochaine de son premier album. Porté par le duo créatif Tsakid’y et Kasmyni, auteurs-compositeurs et piliers du style Ikoku (rythmique traditionnelle du sud du Gabon), le titre s’impose comme un héritage culturel. « Terminus » évoque une histoire d'amour qui se terminera à la mort de l'un des deux amoureux. L'histoire de la vie en somme. Terminus préfigure l’arrivée attendue du premier album studio d'Afrik'an Legend, un projet ambitieux annoncé comme un manifeste afro-urbain. Fort de ses précédents succès comme « C’est Comment », « Paracetamol » ou « Mughangu », Afrik’an Legend souhaite devenir les porte-voix d’une nouvelle génération de talents gabonais.
En RDC, Joyce Kaj dévoile « O'Bufumu » plus d’un an après son premier album L’air est vrai
Joyce Kaj est une des grandes voix de la République démocratique du Congo. La chanteuse de Burhinyi, dans la province du Sud-Kivu,a été révélée au grand public congolais en 2022 avec son album L'air est vrai. Elle continue de grimper progressivement sur la scène musicale kinoise et internationale grâce à sa voix puissante et émouvante. Dans ses chansons, Joyce Kaj aborde des thèmes profonds et universels. On retrouve cela dans « O’bufumu », son nouveau single en collaboration avec l'illustre Jean Goubald Kalala, un autre grand nom de la musique congolaise, dévoilé le 28 mai 2025. « O’bufumu » est un titre chanté en plusieurs langues, dont le mashi (langue parlée dans l'est de la RDC). « O’bufumu » signifie « l'amour » en mashi. Bien plus qu'un simple titre musical, c'est une véritable prière laïque pour la réconciliation, une ode à l'humanité commune, et un appel à l'unité et à la paix.
La séquence rétro du jeudi : « Mutoto » de Lokua Kanza
En 1993, Lokua Kanza bouleverse les auditeurs avec son premier album éponyme, un chef-d'œuvre de douceur et de spiritualité porté par la chanson emblématique « Mutoto », qui signifie « enfant » en lingala. Véritable berceuse à l’âme universelle, ce titre incarne l’esthétique singulière de l’artiste congolais : une voix claire et caressante, une guitare subtilement tissée, et une orchestration épurée, presque sacrée. Ancien élève du conservatoire de Kinshasa et chef du Ballet national à seulement 19 ans, Lokua Kanza puise dans un héritage multiculturel riche qu’il transcende en mêlant rumba congolaise, folk, jazz et musiques du monde. L’album Lokua Kanza, salué par la critique, se distingue par sa production intimiste et élégante, à contre-courant de l’effervescence musicale des années 1990. Il rencontre un succès inattendu en Europe, notamment en France, où « Mutoto » devient un hymne de tendresse diffusé sur les ondes et dans les maisons. Anecdote révélatrice : certains auditeurs pensaient alors que Lokua chantait dans une langue inventée, tant l’émotion transcendait les mots. Ce premier opus posait les fondations d’un parcours musical empreint d’humanité, de métissage et de quête intérieure, consacrant Lokua Kanza comme l’un des grands poètes de la musique africaine contemporaine.
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