Faut-il couper la parole aux politiciens qui s’affranchissent de la réalité ?
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Après Facebook, le réseau social Twitter a suspendu le compte de son utilisateur le plus célèbre. Le président américain Donald Trump ne peut plus s'adresser directement à ses presque 88 millions d'abonnés. Ses messages étaient déjà régulièrement signalés comme inexacts, mais l'assaut contre le Capitole la semaine dernière a eu raison de la longue patience des réseaux sociaux. Déjà il y a deux mois, les principaux réseaux de télévision avaient coupé sa déclaration post-électorale. Les réactions sont nombreuses, partout dans le monde, souvent pour déplorer une forme de censure. Faut-il couper la parole aux politiciens qui s'affranchissent de la vérité ? C'est la question du jour.

Pour en débattre :
- Julien Giry, chercheur en Sciences politiques à l’Université de Tours et expert en théorie du complot
- Damien Leloup, journaliste à la rubrique Pixels du Monde
- Alexandre Eyries, enseignant-chercheur en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Bourgogne Franche-Comté, spécialiste de la communication politique et des usages sociaux des outils numériques, auteur du livre «La Communication poli-tweet» (Harmattan, 2015) et du livre «Anthropolitweet. Les révolutions technologiques du pouvoir» (à paraître aux éditions ISTE).
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