Les États généraux de la justice, une réponse sous contraintes?
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Elle n’a jamais « été aussi inquiète pour la justice » : les mots de Chantal Arens, la magistrate la plus gradée de France. Vendredi dernier, le 5 juin 2021, au palais de l’Élysée, face à Emmanuel Macron, la première présidente de la Cour de cassation parle d’« un système à bout de souffle » et d'une « désespérance collective ».Le lendemain, le président de la République annonce des États généraux de la Justice, prévus en septembre 2021. C'est donc dans un calendrier serré à moins d'un an de l'élection présidentielle, qu’Emmanuel Macron décide d’ouvrir un dossier délicat, alors que la magistrature est déstabilisée par les récentes critiques, notamment celles venues des rangs de la police. La remise en question de l'institution judiciaire est-elle menée sous la contrainte ?

Pour en débattre :
Isabelle Gorce, première présidente de la Cour d'appel de Bordeaux
Katia Dubreuil, présidente du Syndicat de la Magistrature (Téléphone)
Didier Paris, député de la Côte-d'Or (LREM), membre de la Commission des Lois.
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