L'inscription de l'IVG dans la Constitution: avancée ou symbole?
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« En 2024, la liberté des femmes de recourir à l'IVG sera irréversible » : les mots sont d'Emmanuel Macron. Dimanche 29 octobre 2023, le président français a confirmé son engagement de graver dans la Constitution cette liberté des femmes de recourir à l'avortement. Le texte doit être présenté en Conseil des ministres d'ici à la fin de l'année 2023.

Un demi-siècle après la loi Veil, la France deviendrait le premier pays au monde à sanctuariser l'Interruption volontaire de grossesse dans sa loi fondamentale. « Une victoire » pour les associations et les collectifs féministes, qui restent tout de même vigilants sur le calendrier.
Et puis il y a ce choix : le mot « liberté » plutôt que celui de « droit », qui fait aussi grincer quelques dents...
Alors, le droit à l'avortement est-il menacé aujourd'hui en France ? Quels sont les obstacles qui existent aujourd'hui ? L'inscription de l'IVG dans la Constitution est-elle une vraie avancée ou seulement un symbole ?
Pour en débattre :
- Claudine Monteil, femme de lettres, historienne, diplomate honoraire, plus jeune signataire du Manifeste des 343 femmes, le 5 avril 1971. Autrice du livre Mes dimanches chez Simone de Beauvoir, éditions Ampelos
- Violaine de Filippis-Abate, avocate engagée dans le droit des femmes, porte-parole, d’Osez le féminisme
- Laurence Rossignol, sénatrice, présidente de l’Assemblée des femmes.
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