Dans le camp de Roj en Syrie, avec les familles de jihadistes français
Publié le :
Lundi dernier (16 janvier 2023), la France a été condamnée par le Comité contre la torture de l’ONU parce qu'elle laisse certains de ses ressortissants croupir dans les camps de prisonniers du nord-est de la Syrie. Cette résolution non contraignante s'ajoute à celle de la Cour européenne des droits de l'homme et à celle du Comité des droits de l'enfant de l'ONU, qui ont déjà déploré le sort des familles françaises détenues en Syrie.

Il s'agit des proches de jihadistes qui ont fait le choix de quitter le territoire pour aller combattre dans les rangs de l'organisation État islamique en Irak et en Syrie. Certaines de ces femmes se sont elles-mêmes illustrées dans les rangs de l'organisation terroriste. Le gouvernement a organisé deux voyages de retours groupés, en juillet et en octobre 2022, et permis à 75 enfants et 31 femmes de revenir dans l'Hexagone. Mais environ 150 mineurs et 70 femmes de nationalité française sont toujours maintenus dans le camp de Roj, au nord-est de la Syrie. Murielle Paradon, journaliste à RFI, s'est rendue sur place, nous la recevons ce soir dans Décryptage.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne