« Ce roman, c'est l'histoire de la colère, mais c'est aussi l'histoire du silence, comment nos silences créent la violence et la colère ».

Mon cœur bat vite est un roman sous forme de quête, celle d'un pardon impossible, celle d'Édith qui cherche à comprendre ce qui a poussé son frère Kim à commettre un meurtre abject, Kim qui tue des pères et des héritiers pour en finir avec une longue lignée de violence envers les femmes.
Dans une écriture audacieuse et frappante, Nadia Chonville raconte la transmission de traumatismes intergénérationnels, l’île, l’histoire, la colère et la folie, et encourage à sortir des silences et des confrontations pour « entrer en relation pour de vrai ». Nadia Chonville s'inscrit dans la lignée des grandes écrivaines antillaises qu'elle admire : Fabienne Kanor, Simone Schwarz-Bart ou Nicole Cage.
Invitée :
- Nadia Chonville, autrice martiniquaise, née en 1989. Elle choisit le fantastique pour questionner les identités et les crises des sociétés afrodescendantes. Elle enseigne l’histoire et la géographie au lycée Victor Schoelcher et à l’Université des Antilles. Elle vit en Martinique. Son roman Mon coeur bat vite est paru aux éditions Mémoire d'Encrier.
Et notre chronique « Ailleurs » nous emmène aujourd'hui à Kigali pour la 2ᵉ édition des Rencontres internationales du Livre Francophone du Rwanda, qui auront lieu du 1er au 4 mars 2023. Johan-Hilel Hamel, directeur de l’Institut Français du Rwanda, nous en présente le programme et nous parle de la place de la langue française au Rwanda.

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