Fille d’un disparu. Elle en est devenue traductrice des histoires des disparus.

Elle s’appelle Houria Abdelouahed et sur sa carte de visite, c’est marqué: psychanalyste et professeure des Universités (à Sorbonne Paris-nord). Les thèmes qui occupent sa pensée, sa plume et son divan tournent autour de l’exil, la langue et la mystique. On lui doit notamment Figures du féminin en Islam et Les femmes du prophète. Et puis, à défaut d’écrire de la poésie elle-même, elle s’est offert le luxe immense de traduire Adonis dans Al-Kitâb, Le livre. Et puis, l’heure n’étant pas au répit, Houria Abdelouahed, psychanalyste, se demande comment travailler avec ces rescapés qui fuient la guerre en Syrie, dans un livre douloureux intitulé Face à la destruction, Psychanalyse en temps de guerre. Un livre face à l’insoutenable qui me rappelle ce proverbe arabe qui dit Il n’y a que ceux qui ont le pied sur la braise qui en ressentent la brûlure…
Les choix musicaux de Houria Abdelouahed
Abed Azrié Suerté
Oum Kalthoum El-awela fil gharâm
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