
Enquêtes africaines
Enquêtes africaines, c'est le podcast de RFI qui revient sur des événements de l'histoire contemporaine du continent africain.Saison 4 : Thiaroye, les tirailleurs sacrifiésSaison 3 : Le mystère du 27e trésorSaison 2 : Omar Blondin Diop - Plutôt la mort que l'esclavage.Saison 1 : L'assassinat de Laurent-Désiré Kabila, un thriller congolais.
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5/5 Reconnaissance ou repentance ? – Thiaroye, les tirailleurs sacrifiés
La France, responsable d’un « massacre ». Ce sont les mots du président français Emmanuel Macron dans une lettre adressée à son homologue Bassirou Diomaye Faye, quelques jours avant les commémorations des 80 ans du massacre de Thiaroye. Un premier pas vers la vérité jugé « encourageant » par de nombreux descendants de tirailleurs, mais qui reste insuffisant. Dans cet épisode, nous revenons sur les réticences de la France à reconnaître sa responsabilité, et nous interrogeons aussi : pourquoi l’histoire des tirailleurs africains est-elle aussi méconnue au Sénégal et en France ?06/12/202443:47 -
4/5 Mémoire ou Histoire ? – Thiaroye, les tirailleurs sacrifiés
Comment faire mémoire quand les autorités détournent le regard ? Dans sa pièce de théâtre « Aube à Thiaroye », la metteuse en scène française Aïcha Euzet raconte le drame qui s’est joué il y a 80 ans, dans le quartier où elle a grandi. Pendant des décennies, c’est la culture qui a donné sa place au massacre de Thiaroye dans la mémoire collective sénégalaise. Films, chansons, poèmes ou pièces de théâtre ont mis en lumière cette matinée du 1er décembre 1944, et donné une voix aux oubliés de l’Histoire. Jusqu’en 2014 et la prise de parole de François Hollande, dénonçant sous les yeux du Président Macky Sall, des événements « épouvantables ».25/11/202440:14 -
3/5 Coupables ou boucs émissaires ? – Thiaroye, les tirailleurs sacrifiés
Antoine Abibou a été fait prisonnier par les Allemands. Il s’est échappé, puis a rejoint la Résistance contre les Nazis, avant d’être rapatrié au camp militaire de Thiaroye. Rescapé du massacre de Thiaroye, il a été condamné à dix ans de prison par la justice militaire. Comme 33 autres tirailleurs africains, on l’a accusé d’avoir organisé une mutinerie contre les officiers français présents dans le camp ce jour-là. Mais qui, des tirailleurs ou des officiers, a ouvert le feu en premier ?25/11/202439:24 -
2/5 Où sont les morts ? – Thiaroye, les tirailleurs sacrifiés
Dans le cimetière militaire de Thiaroye, Sidy Diop s'est improvisé veilleur des âmes des tirailleurs africains tués dans le camp militaire. Déclaré « cimetière national » en 2004 par Abdoulaye Wade, alors Président de la république du Sénégal, le lieu abrite néanmoins des tombes symboliques, réputées vides. Personne ne sait où sont les corps des victimes du massacre de Thiaroye. Les tirailleurs sont-ils enterrés dans les tombes officielles du cimetière militaire ? Dans les fosses communes, ici et là, dans le camp? Et surtout : combien ont été tués ce 1er décembre 1944 ?25/11/202437:31 -
1/5 Massacre ou répression ? – Thiaroye, les tirailleurs sacrifiés
Le tirailleur sénégalais M’bap Senghor ne connaîtra jamais son fils, Biram Senghor, né en 1939. Après avoir combattu sous l’uniforme français pendant la Seconde Guerre mondiale, il rentre d’Europe pour rejoindre le camp militaire de Thiaroye. Il y sera abattu le 1er décembre 1944, sur ordre d’officiers français. Ce massacre a coûté la vie à de nombreux tirailleurs africains. Dans cet épisode, nous explorons les zones d’ombre entourant cet événement et suivons les descendants, comme Biram Senghor, dans leur quête de vérité autour du massacre de Thiaroye.25/11/202433:44 -
Bande annonce : Thiaroye, les tirailleurs sacrifiés
80 ans après les faits, cette part tragique de l’histoire coloniale française est toujours entourée de mystère. Alors que la Seconde Guerre mondiale touche à sa fin, des centaines de tirailleurs regagnent l’Afrique et prennent place dans le camp militaire de Thiaroye, au Sénégal. Le 1er décembre 1944, certains d'entre eux sont abattus sur ordre d’officiers français. « Massacre », « mutinerie », « fusillade », « répression »... les versions d’historiens s’opposent à celle de l'autorité militaire coloniale de l’époque. Pourquoi ont-ils été tués ? Combien étaient-ils ? Et pourquoi cet événement reste-t-il si peu connu ? À travers des recherches d’archives, analyses d’historiens et récits de descendants, Charlie Dupiot donne une voix aux oubliés, et ravive la mémoire collective autour du massacre de Thiaroye.21/11/202403:04 -
4/4 Quel avenir pour le kataklè ? - Le mystère du 27e trésor
Entre 1938 et 1939, la France et la Finlande échangent des collections d’objets. Parmi ces derniers, l’une des œuvres du trésor royal d’Abomey : le kataklè. Considérés par certains comme un don, par d’autres comme un prêt, le statut de propriété de ces objets pourrait compromettre la restitution du kataklè aux autorités béninoises. Mais une décision inattendue va chambouler la fin de l’enquête de Pierre Firtion.04/11/202417:52 -
3/4 Cap sur Helsinki - Le mystère du 27e trésor
Pour en savoir plus sur ce kataklè et sur la collection de biens finlandais envoyés à Paris en échange, Pierre Firtion s’envole pour Helsinki. Il y retrouve la conservatrice Pilvi Vainonen, qui l’emmène dans les réserves du Musée national de Finlande. Elle lui présente l’un des trésors royaux d’Abomey, pour lequel il se passionne depuis des années. Mais à l’occasion de ce voyage, la directrice du musée lui confie que la propriété du kataklè est au cœur d’un différend…04/11/202416:52 -
2/4 Sur les traces du kataklè - Le mystère du 27e trésor
Dans les inventaires en ligne du Musée du quai Branly, Pierre Firtion identifie une pièce donnée par le colonel Dodds au musée d’ethnographie du Trocadéro. Celle-ci n’a pas été restituée au Bénin. Il s’agit d’un tabouret à trois pieds, dont le nom vernaculaire est : kataklè. Cette pièce aurait été échangée avec un musée finlandais en 1939… mais semble désormais introuvable. Ce n’est qu’après d’intenses recherches, qu’une conservatrice, Pilvi Vainonen, recontacte Pierre Firtion.04/11/202415:14 -
1/4 Une restitution incomplète? - Le mystère du 27e trésor
« Il n’y a pas 26, mais 27 trésors. » C’est ce qu’une source glisse à l’oreille de Pierre Firtion, qui couvre en novembre 2021 à Cotonou le retour des 26 œuvres du trésor royal d’Abomey. Pendant qu’Emmanuel Macron et Patrice Talon entérinent solennellement la restitution, le journaliste de RFI s’interroge : y aurait-il une œuvre manquante dans la collection de pièces restituées ? Première étape : vérifier que cette pièce existe bel et bien. Pierre Firtion se plonge dans des textes consacrés à l’art béninois et aux restitutions d’œuvres d’art à l’Afrique.04/11/202410:35 -
Bande annonce : Le mystère du 27e trésor
En novembre 2021, la France restitue 26 œuvres du trésor royal d'Abomey au Bénin. Pillées en 1892 par le colonel français Alfred-Amédée Dodds, ces pièces historiques ont été données au Musée d'ethnographie du Trocadéro. Lors des cérémonies de restitution à Cotonou, une source proche du dossier confie au journaliste Pierre Firtion qu’une œuvre serait manquante. Intrigué, il s'interroge : et si c’était vrai ? Pourquoi n'a-t-elle pas été restituée avec les autres ? Où se trouve cette mystérieuse 27e œuvre ? Avec l'aide d'une historienne de l'art et d'une conservatrice d'un musée européen, le journaliste mène l’enquête entre Cotonou et Paris, en passant par Helsinki et Marseille. Plongez dans ce voyage captivant entre passé colonial, art africain et restitution patrimoniale.31/10/202401:40 -
5/5 Un mensonge d'État ? - Omar Blondin Diop, Plutôt la mort que l'esclavage
Enterrement en catimini, archives perdues, enquête avortée… 50 ans après les faits, les circonstances exactes de la mort d’Omar Blondin Diop restent obscures. Les défenseurs de la version officielle se font rares, et d’anciens collaborateurs de Léopold Sédar Senghor commencent à briser le silence. Pendant ce temps, la famille d’Omar poursuit sa quête de vérité et entretient la mémoire de l’aîné de la fratrie Diop.18/09/202335:17 -
4/5 Omar est mort - Omar Blondin Diop, Plutôt la mort que l'esclavage
Condamné à trois ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’État, Omar Blondin Diop est incarcéré dans la prison de l’île de Gorée. Le 11 mai 1973, il est retrouvé sans vie dans sa cellule. Les autorités sénégalaises présentent d’emblée cette mort comme un suicide par pendaison ; la famille Diop n’y croit pas une seconde. Les policiers anti-émeutes sont déployés dans les rues de Dakar, où des cortèges se forment.18/09/202327:20 -
3/5 Le point de non-retour - Omar Blondin Diop, Plutôt la mort que l'esclavage
Cofondateur du mouvement des jeunes marxistes-léninistes du Sénégal, Omar Blondin Diop devient une figure des milieux universitaires et contestataires de Dakar. Alors que le Sénégal de Léopold Sédar Senghor s’apprête à accueillir le président français Georges Pompidou, des actions visant les symboles de l’impérialisme français sont organisées.18/09/202329:28 -
2/5 Un révolutionnaire encombrant - Omar Blondin Diop, Plutôt la mort que l'esclavage
Du plateau d’un film de Jean-Luc Godard à l’avant-garde de la révolte étudiante de Mai-68 aux côtés de Daniel Cohn-Bendit, Omar Blondin Diop délaisse peu à peu les bancs de l'École normale supérieure de Saint-Cloud pour s'inscrire dans les mouvements révolutionnaires de l'époque. Florence Morice et Clémentine Méténier racontent les premières années du parcours militant de ce jeune intellectuel sénégalais.18/09/202335:39

Enquêtes africaines, c'est le podcast de RFI qui revient sur des événements de l'histoire contemporaine du continent africain.
Saison 4 : Thiaroye, les tirailleurs sacrifiés
Saison 3 : Le mystère du 27e trésor
Saison 2 : Omar Blondin Diop - Plutôt la mort que l'esclavage.
Saison 1 : L'assassinat de Laurent-Désiré Kabila, un thriller congolais.
Saison 4 : « Thiaroye, les tirailleurs sacrifiés »
80 ans après les faits, cette part tragique de l’histoire coloniale française est toujours entourée de mystère. Alors que la Seconde Guerre mondiale touche à sa fin, des centaines de tirailleurs regagnent l’Afrique et prennent place dans le camp militaire de Thiaroye, au Sénégal. Le 1er décembre 1944, ils sont abattus sur ordre d’officiers français. « Massacre », « mutinerie », « fusillade », « répression »... les versions d’historiens s’opposent à celle de l'autorité militaire coloniale de l’époque. Pourquoi ont-ils été tués ? Combien étaient-ils ? Et pourquoi cet événement reste-t-il si peu connu ? À travers des recherches d’archives, analyses d’historiens et récits de descendants, Charlie Dupiot donne une voix aux oubliés, et ravive la mémoire collective autour du massacre de Thiaroye.
Saison 3 : « Le mystère du 27e trésor »
En novembre 2021, la France restitue 26 œuvres du trésor royal d'Abomey au Bénin. Pillées en 1892 par le colonel français Alfred-Amédée Dodds, ces pièces historiques ont été données au Musée d'ethnographie du Trocadéro. Lors des cérémonies de restitution à Cotonou, une source proche du dossier confie au journaliste Pierre Firtion qu’une œuvre serait manquante. Intrigué, il s'interroge : et si c’était vrai ? Pourquoi n'a-t-elle pas été restituée avec les autres ? Où se trouve cette mystérieuse 27e œuvre ? Avec l'aide d'une historienne de l'art et d'une conservatrice d'un musée européen, le journaliste mène l’enquête entre Cotonou et Helsinki, en passant par Paris et Marseille. Plongez dans ce voyage captivant entre passé colonial, art africain et restitution patrimoniale.
Saison 2 : « Omar Blondin Diop - Plutôt la mort que l'esclavage »
Le 11 mai 1973, Omar Blondin Diop, 26 ans, est retrouvé mort dans sa cellule de la prison de l'île de Gorée. Cet intellectuel et militant sénégalais était un fervent opposant à la politique menée par le président Léopold Sédar Senghor, ami du président français Georges Pompidou dans un contexte post-indépendance. 50 ans ont passé et pourtant la figure d'Omar Blondin Diop ressurgit. « Omar Blondin Diop - Plutôt la mort que l'esclavage », un podcast de RFI signé Clémentine Méténier et Florence Morice, réalisé par Adel Ittel El Madani.
Saison 1 : « L'assassinat de Laurent-Désiré Kabila : un thriller congolais »
Le 16 janvier 2001, le président congolais Laurent-Désiré Kabila était assassiné dans son bureau, à Kinshasa. Vingt ans plus tard, malgré un procès et des dizaines de condamnations, l'affaire n'est pas vraiment classée et des langues se délient. « L'assassinat de Laurent-Désiré Kabila : un thriller congolais », c’est un podcast de RFI signé Arnaud Zajtman et Esdras Ndikumana, une enquête en quatre épisodes mêlant récit, témoignages et archives sonores.
Pour mieux comprendre l’actualité et les évolutions du monde, retrouvez les sujets traités par cette émission ainsi que d’autres thématiques sur RFI Connaissances.