2021 ne sera pas une année d’élections pour les Palestiniens, ni législatives, ni présidentielles. C’est Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité Palestinienne qui en a pris la décision, arguant d’une tenue de scrutin trop incertaine à Jérusalem Est, partie de la Ville Sainte occupée par Israël depuis 1967 et annexée. Ce devaient être les premières législatives, depuis 15 ans, pour le renouvellement des 132 députés du Conseil Législatif Palestinien. Des scrutins qui devaient sceller la réconciliation palestinienne. Âgé de 86 ans, Mahmoud Abbas joue l’immobilisme par crainte d’un possible désaveu pour lui-même et son parti le Fatah, alors que l’attente populaire et le désir de changement sont là.
Invités :
- Stéphanie Latte Abdallah, anthropologue, historienne et politiste. Chercheure au CERI-SCIENCES PO au sein du CNRS. Auteure de «La toile carcérale. Une histoire de l’enfermement en Palestine» qui vient de paraître chez Bayard
- Bertrand Heilbronn, président de l’association France Palestine Solidarité
- Xavier Guignard, politiste, chercheur à Noria. Il a récemment dirigé un numéro spécial de la revue des mondes musulmans et de la Méditerranée intitulé «Fragments palestiniens. Pouvoir, territoire et société». Doctorant à Sciences Po. Co-auteur avec Leïla Seurat de «Fragments palestiniens».
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