Dans quelques jours, du 28 au 30 juin 2022, sommet annuel de l’Otan à Madrid. Un sommet particulier voire spécial dans le contexte actuel de guerre en Ukraine, qui verra l’Alliance dévoiler son «Concept stratégique 2030 » reflétant la nouvelle « réalité sécuritaire ». Ce concept stratégique placera la Russie comme un adversaire et non plus comme un possible partenaire et entamera la formulation d’une politique envers la Chine et les menaces que Pékin pourrait poser à l’Europe à travers des cyberattaques, l’Intelligence Artificielle, l’espionnage et les incursions sous-marines à mesure de la fonte de l’Arctique.

Le contexte : une Suède et une Finlande désireuses depuis l’invasion russe de l’Ukraine d’intégrer l’Otan. Et la Turquie qui bloque leur admission pour le moment, elle qui demande des concessions pour combattre le séparatisme kurde et les groupes terroristes. Enfin les pays Baltes qui demandent davantage d’Otan. Après l’effet négatif sur la réputation de l’Alliance, conséquence de l’incontestable échec de l’Otan en Afghanistan, l’Organisation doit redéfinir sa stratégie autour de sa mission prioritaire de sécurisation en Europe et des formes de conflits hybrides qui s’annoncent. Sa priorité du moment restant la manière de continuer de soutenir l’Ukraine et dissuader toute agression future de la part du président Russe.
Invités :
- Jean-François Bureau, ancien secrétaire général adjoint de l’OTAN (2007-2010) et directeur des Affaires internationales d’Eutelsat (2011-2020). Consultant à l’international spécialisé dans le domaine de la défense
- Guillaume Lasconjarias, ancien chercheur au Collège de défense de l’OTAN à Rome et auteur de nombreux travaux sur l’Alliance Atlantique
- Thierry Tardy, directeur de la Division recherche au Collège de défense de l’OTAN, et professeur invité au Collège d’Europe à Bruges
- Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’IRIS et spécialiste des questions de Défense.

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