Birmanie, un an après, une guerre sans fin et sans moyens

En Birmanie, cela fait un an, jour pour jour, que les généraux ont pris le pouvoir par coup d’État. Un an que la cheffe du gouvernement élue Aung San Suu Kyi est en détention, tenue au secret. Un an de manifestations sanglantes dans les rues, d’arrestations, d’assassinats et de tortures d’opposants. Près de 2 000 personnes ont été tuées, plus de 11 000 arrêtées. Alors que le gouvernement militaire déploie des efforts considérables pour normaliser la situation dans les grandes villes, certaines zones du pays, notamment aux frontières, ont glissé dans la guerre civile.

Manifestation dans les rues de Rangoun, 3 mois après le coup d'État de la junte militaire, le 6 mai 2021. AP

C’est le cas des provinces frontalières avec la Thaïlande où frappes aériennes et massacres dans les villages se multiplient… Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées par les conflits dans tout le pays… Notre reporter Carol Isoux est parvenue à se rendre sur place, en Birmanie, dans l’État Kayin, pour rencontrer réfugiés et combattants.

«Birmanie, un an après, une guerre sans fin et sans moyens», un document RFI, un Grand reportage de Carol Isoux.