La crise à la frontière américano-mexicaine s’impose dans l’agenda de Joe Biden de plus en plus fortement, mettant au défi le nouveau locataire de la Maison Blanche.
L'année 2020 a, dans le monde, été marquée par une chute historique des flux migratoires. Dans les pays de l’OCDE, l’accueil d’étrangers a chuté de 46%. Mêmes tendances dans les pays du Conseil de Coopération du Golfe. Les raisons sont multiples : fermeture des frontières, trafic aérien à l’arrêt, ralentissement des flux maritimes, économies en berne. Une incroyable rupture dans un monde, dont la dynamique migratoire ne cessait d’augmenter depuis dix ans et qui devrait se poursuivre cette année. 2020 fut aussi l’année d’un exode inédit, celui de millions de gens rentrant chez eux en catastrophe. L’année également d’une forte aggravation de la précarité des personnes exilées, contraintes pour certaines à un confinement sans toit, ni protection, et qui a mis les travailleurs sans papiers en première ligne. La pandémie a impacté des millions de personnes dans le monde, migrants comme réfugiés ou demandeurs d’asile. Regard.
Invités :
- Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche émérite au CNRS. «Atlas des migrations», éditions Autrement.
- Hervé Le Bras, directeur d’études à l’EHESS. «Atlas des Frontières», mars 2021
- Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche stratégique. Senior Fellow à l’Institut Montaigne. «Le choc démographique», éditions Odile Jacob et co-auteur de «L’Atlas des Frontières. Murs, migrations, conflits», éditions les Arènes.
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