Pussy Riot, 10 ans après: le poids géopolitique de l’activisme russe
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Deux ans de détention en camps de travail, c’est la peine prononcée il y a tout juste 10 ans à l’encontre de trois membres des Pussy Riot. Quelques mois plus tôt, elles faisaient irruption dans la cathédrale du Christ Sauveur de Moscou, implorant la Vierge Marie à grands coups de guitare électrique de chasser Vladimir Poutine, en passe d’être réélu à la tête du pays.

Élevées au rang d’icônes de l’activisme, leur condamnation marque aussi un tournant dans la répression de l’opposition en Russie. Après les Pussy Riot, rien ne sera plus comme avant.
À l’heure où la guerre en Ukraine bat son plein et où le Kremlin a fermé ses frontières, où en est l’activisme en Russie ? Comment se maintient-il à l’intérieur et à l’extérieur du pays ? Son poids géopolitique peut-il lui permettre de renverser la situation ?
Invitées :
- Cécile Vaissié, professeure des Universités à Rennes 2, chercheuse en Etudes russes et soviétiques, spécialiste des relations entre culture et pouvoir. Son dernier ouvrage : « Le clan Mikhalkov », est paru aux Presses universitaires de Rennes (2019)
- Marie Mendas, professeure à Sciences Po, chercheuse au CNRS, spécialiste de la politique intérieure et extérieure de la Russie. Membre de la revue Esprit, dont le numéro « En Ukraine et en Russie, le temps de la guerre », est paru en avril 2022.

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