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Roberta Metsola va revoir toutes les règles de son Parlement européen

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En plein Qatargate, elle détaille les mesures qu’elle veut prendre pour lutter contre la corruption : «Là, on parle de corruption criminelle. J’étais la première à dire que le Parlement ne pouvait continuer comme ça : on a mis à plat toutes les règles. Nous avons été en coordination parfaite avec les autorités judicaires, policières et les pays impliqués. Les groupes d’amitié ne doivent pas faire de l’ombre aux délégations : un groupe d’amitié avec un pays qui aurait un interlocuteur unique ressemblerait trop à la position officielle du Parlement européen, et ce sans contrôle, c’est non !».

Roberta Metsola, présidente du Parlement européen.
Roberta Metsola, présidente du Parlement européen. © France 24
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L’élection d’un nouveau vice-président socialiste, le Luxembourgeois Marc Angel, a été un soulagement, pour elle, «cela démontre que les trois grands partis européistes capables de s’accorder et défendre nos valeurs». Sur la guerre en Ukraine, elle dénonce des «crimes de guerre» et estime qu’«Absolument, l’Ukraine doit gagner la guerre, elle n’a pas le choix : car elle travaille pour nos espoirs, nos libertés et nos valeurs». Elle retient de son premier anniversaire à la tête de l’institution : «la fierté de mes parents de me voir à ce poste, et mes enfants qui m’interrogeaient : mais qu’est-ce que ça va changer ? Et là nous avons vécu en pleine pandémie, avec une guerre en Ukraine et les défis sont nombreux, avant les élections européennes prochaines de 2024 : c’est une responsabilité et une exigence».

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