La Havane attend un signe de Washington

Après les sanctions orchestrées par Donald Trump, les Cubains espèrent du changement dans leur relation avec les États-Unis, un retour à la politique d’ouverture de l’époque Obama, et pourquoi pas une levée de l’embargo. Mais plus d’un mois après l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, Cuba ne semble pas être à l’agenda américain.

Le président cubain Miguel Díaz-Canel. REUTERS/Alejandro Ernesto

« Notre politique envers Cuba se base sur un axe central : le soutien à la démocratie et aux droits de l’homme », déclarait le 28 janvier 2021 Jen Paski, la porte-parole de la Maison Blanche. Le ton était donné. Mais, les Cubains attendent et espèrent surtout du nouveau président américain qu’il retire rapidement certaines sanctions, notamment celles qui touchent l’argent envoyé par les familles de l’étranger à Cuba, et celles concernant les voyages, vols et croisières vers l’île. Le gouvernement cubain estime à 20 milliards de dollars les pertes engendrées par les quatre dernières années de politique américaine de sanctions et l’embargo. Le dossier de Domitille Piron, à La Havane.

• Haïti : MSF obligé de s’adapter à la violence autour de son hôpital de Cité-Soleil

De violents affrontements entre gangs ont éclaté, le mardi 23 février 2021, autour du Centre de traitement des grands brûlés de Médecins Sans Frontières (MSF), dans le quartier de Drouillard, à Port-au-Prince. La proximité immédiate des tirs a contraint patients et soignants à se mettre à l’abri dans l’enceinte de l’hôpital. Mais surtout l'organisation a pris la décision de transférer les 21 patients hospitalisés vers un autre hôpital de MSF, situé à Tabarre, une fois le calme revenu. On en parle avec Frantz Duval, du quotidien Le Nouvelliste.

• Le nombre de massacres en hausse en Colombie en 2020

Un rapport du Bureau des droits de l'homme de l'ONU indique que l'année dernière, la Colombie a vu le plus grand nombre de massacres depuis 2014 : 76 massacres dans lesquels 292 personnes ont péri. Une bonne partie de ces morts, 133, étaient des leaders sociaux. Des massacres qui ont eu lieu essentiellement dans des zones de Colombie où l'État n'est pas présent.