Journal d'Haïti et des Amériques

Ciudad Juarez, dans l’enfer des migrants

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Depuis un an (2020), le droit d’asile est suspendu à la frontière sud des États-Unis pour raisons sanitaires. Malgré ses promesses, Joe Biden n'est pas revenu sur cette disposition, et les expulsions de migrants latino-américains qui pénètrent illégalement aux États-Unis se poursuivent. Des candidats à l'exil qui se retrouvent de l'autre côté de la frontière, au Mexique.

Migrants d'Amérique centrale expulsés des États-Unis, devant une antenne de l'Institut national de la migration à Ciudad Juarez, dans l'État mexicain de Chihuahua, le 5 avril 2021.
Migrants d'Amérique centrale expulsés des États-Unis, devant une antenne de l'Institut national de la migration à Ciudad Juarez, dans l'État mexicain de Chihuahua, le 5 avril 2021. © HERIKA MARTINEZ/AFP
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Les migrants qui traversent le Mexique en direction des États-Unis sont notoirement la cible de violences. Seuls et sans ressources, ils sont des proies faciles pour le crime organisé, des fonctionnaires véreux et autres profiteurs sans scrupule. Avec le démantèlement du droit d’asile à la frontière sud des États-Unis, les migrants sont désormais forcés de végéter de longs mois au nord du Mexique dans l’espoir que les choses évoluent. Une attente qui les rend plus vulnérables encore au danger. À Ciudad Juarez, le reportage de notre correspondante Alix Hardy.

  • L’appel à l’aide de la République Dominicaine

À l'occasion d'un déplacement en Espagne, le président Luis Abinader appelle la Communauté internationale à ne pas laisser son pays seul face à la crise politique et sécuritaire qui mine Haïti, pays frontalier. Il évoque une « somalisation d'Haïti », comme nous l’explique notre confrère Gotson Pierre, rédacteur en chef d’Alterpresse en ligne de Port-au-Prince.

► À lire : La République Dominicaine sollicite l'aide de la Communauté internationale, pour faire face aux impacts de la crise en Haïti

  • Argentine : le bras de fer autour des écoles de Buenos Aires

Un décret présidentiel avait décidé de la fermeture des écoles à compter d'hier (lundi 19 avril) dans la capitale argentine et pour quinze jours, en raison du Covid. Mais, les établissements ont bien ouvert hier après une décision de la justice qui avait été saisie par des parents d'élèves. Pour le secrétaire général des enseignants de Buenos Aires, la sécurité sanitaire n’est pas au rendez-vous et ce retour en classe voulu par le maire de la ville n’est pas possible en l’état actuel.

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