Journal d'Haïti et des Amériques

Chili: le président Piñera dans la tourmente des Pandora Papers

Publié le :

Sebastian Piñera au centre de la polémique au Chili après des révélations des Pandora Papers. Il dément les accusation d’évasions fiscales, mais son opposition n’y croit pas et annonce une procédure de destitution.

Le président chilien Sebastian Piñera, lors d'une conférence de presse, après avoir les révélations des «Pandora Papers», le 4 octobre 2021.
Le président chilien Sebastian Piñera, lors d'une conférence de presse, après avoir les révélations des «Pandora Papers», le 4 octobre 2021. © JAVIER TORRES/AFP
Publicité

D’après les révélations du Consortium international des journalistes d'investigation, le chef de l’État chilien est mis en cause dans la vente en 2010 de la compagnie minière Dominga, via une société détenue par les enfants de Sebastian Piñera pour 152 millions de dollars. Une grande partie de l'opération a été réalisée dans les Iles Vierges britanniques. Des accusations rejetées par l’intéressé qui nie tout conflit d'intérêts possible. Le ministère public a annoncé qu'il analysait les faits. Mais sans attendre, les députés de l'opposition ont annoncé, mardi 5 octobre, qu'ils amorceraient une procédure pouvant conduire à la destitution du président. La Chambre basse votera sur la recevabilité de la démarche de l'opposition, qui doit recueillir la majorité simple des voix de ses 155 membres pour être approuvée. Ensuite, l'acte sera présenté devant le Sénat où le vote des deux tiers des 43 sénateurs est requis. L’opposition aimerait qu'elle soit votée avant le 21 novembre, date du premier tour de l'élection présidentielle à laquelle Sebastian Piñera ne peut plus se représenter.

 

  • Les arrivées de migrants expulsés se poursuivent en Haïti

Les milliers d’Haïtiens qui ont risqué leur vie à travers le continent américain continuent d’être expulsés par les États-Unis, mais à un rythme aujourd’hui moins intense qu’en septembre. Depuis le 19 septembre 2021, en seulement deux semaines, les États-Unis ont affrété 65 avions pour expulser vers Haïti plus de 7 000 migrants, dont près de 20% d’enfants, la plupart nés au Chili et donc de nationalité chilienne. Avec les autorités haïtiennes, l’Organisation internationale des migrations continue de les assister à leur arrivée et l’agence de l’Onu note que d’autres pays de la région ont aussi initié des procédures de renvois massifs de migrants en situation irrégulière. Par exemple, les Bahamas et les îles Turques et Caïques, qui sont au nord d’Haïti.

 

  • Argentine : le Latin Vox Machine, un orchestre d’exilés vénézuéliens

Depuis 2015, plus de 5 millions et demi de Vénézuéliens ont été forcés à l’exil par la crise économique qui frappe leur pays. Pour tous ces déracinés, l’intégration dans leur pays d’accueil est un défi souvent compliqué, mais qui fait parfois naître de belles histoires. À Buenos Aires par exemple, le Latin Vox Machine, un orchestre d’exilés vénézuéliens s’apprête à retrouver la scène après de long mois de pandémie.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes