Taiwan: jusqu’où ira l’affrontement États-Unis/Chine?
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Les vice-présidents de Taïwan et des États-Unis ont eu un bref échange, lors de l'investiture de la nouvelle présidente du Honduras, jeudi 27 janvier 2022. Une première rencontre susceptible de raviver les tensions entre Pékin et Washington au sujet de l’île que la Chine entend faire revenir à terme dans son giron.

Le week-end dernier, la Chine a déployé 39 avions dans la zone de défense aérienne de Taïwan : c’est sa deuxième plus grande incursion jamais enregistrée dans la zone. 13 autres y sont passés lundi (24 janvier 2022). Depuis la séparation de 1949, la Chine affirme que Taïwan doit à terme revenir dans son giron. Problème pour Pékin : les États-Unis sont les alliés de Taïwan et devant ces incursions, le président Joe Biden a affirmé qu’il défendrait l’île si elle est attaquée. Alors jusqu’où les deux superpuissances sont-elles prêtes à aller ? Un dossier de Christophe Paget.
Une élection « présidentielle » dimanche en Haïti
Haïti reste engluée dans la crise politique, aucun consensus n’a encore été trouvé par les principaux acteurs qui, chacun de leur côté, avancent avec leurs agendas sans qu’aucun n’ait une réelle légitimité populaire. Ce dimanche (30 janvier 2022), les opposants à l’actuel Premier ministre, qui ont signé l’accord dit de Montana vont se choisir un président et un Premier ministre intérimaire. Une élection indirecte pour départager Alphonse Jean et Edgar Leblanc Fils. Mais la mise sur pied de ce régime exceptionnel est encore incertaine : l’actuel Premier ministre n’est pas du tout en phase avec cette dynamique. Ariel Henry essaie actuellement de constituer un nouveau Conseil électoral provisoire avec l’objectif d’organiser des élections au plus tôt, et comme l’avait initié le défunt président Jovenel Moïse, il souhaite aussi élaborer une Assemblée constituante pour donner au pays une nouvelle Constitution.
Au Honduras, les promesses de Xiomara Castro
Xiomara Castro a été investie le jeudi 27 janvier 2022, devenant ainsi la première présidente du Honduras, pour un mandat de quatre ans. Une cérémonie qui ne s’est pas complètement déroulée comme prévu. En absence d’un chef de Parlement confirmé, la nouvelle dirigeante de gauche a prêté serment devant un juge et non devant le président de l’Assemblée, comme le prévoit la Constitution. « L'État du Honduras a été mené à la faillite durant ces dernières douze années » de gestion par la droite, a asséné la cheffe de l'État dans son discours d'investiture devant la foule massée dans le Stade national de Tegucigalpa. Elle a promis que jusqu'à la fin de son mandat en 2026, elle concentrera ses efforts sur « l'éducation, la santé, la sécurité et l'emploi ».
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