Journal d'Haïti et des Amériques

Mexique: la pêche sous haute tension dans le golfe de Californie

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Zone de pêche reconnue pour la richesse de sa biodiversité, le golfe de Californie, au nord du Mexique, cristallise aujourd’hui les tensions entre les pêcheurs, les autorités et les protecteurs de l’environnement. Entre respect des espèces menacées et impératifs économiques, les intérêts divergent.

La Marine mexicaine a déclaré le mardi 5 juillet 2022 qu’elle avait lancé un plan controversé pour larguer des blocs de béton au fond du golfe de Californie afin d’accrocher des filets illégaux qui noient des marsouins (vaquita marina), en voie de disparition. (Image d'illustration)
La Marine mexicaine a déclaré le mardi 5 juillet 2022 qu’elle avait lancé un plan controversé pour larguer des blocs de béton au fond du golfe de Californie afin d’accrocher des filets illégaux qui noient des marsouins (vaquita marina), en voie de disparition. (Image d'illustration) © AP - Paula Olson
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Au cœur d’activité de nombreuses villes de pêcheurs, le golfe de Californie est devenu le théâtre de tensions ces dernières années. Au cœur du conflit : la protection de certaines espèces, comme le marsouin du Pacifique dont les derniers spécimens sont fortement à présent menacés. Peu à peu, de nombreuses restrictions ont été mises en place pour garantir la survie de l’espèce. Des mesures qui contraignent les pêcheurs parfois jusqu’à leur interdire certaines zones. « Tout est fait pour l’environnement, mais personne ne s’intéresse à l’aspect social du problème. De quoi vit le pêcheur ?! De quoi vit sa famille, ses enfants ?!, comment il va pouvoir leur donner accès à l’école ?! Il y a tellement d’interdictions sur la zone de travail ! », explique l’un de ces pêcheurs. Reportage de Gwendolina Duval à San Felipe où se cristallisent toutes ces tensions.

 

Haïti : les conséquences économiques des guerres de gangs

Cité Soleil depuis près de 15 jours, mais avant cela Martissant ou la Plaine du Cul-de-Sac : les affrontements meurtriers entre gangs en Haïti paralysent la capitale Port-au-Prince, qui se retrouve peu à peu isolée du reste du pays. Or, l'aire métropolitaine concentre la majorité des entreprises, des commerces. C'est par Port-au-Prince que transitent aussi les denrées alimentaires en provenance des provinces. Des échanges qui sont devenus aujourd’hui quasi-impossibles. Et la guerre chronique entre les groupes armés du département de l'Artibonite dans le nord d'Haïti, qui a fait plusieurs victimes encore le week-end dernier ne fait qu'accroître le problème. Aux Gonaïves, chef-lieu de ce département, les conséquences économiques se font sentir. Commerçants et entrepreneurs sont aux abois. C'est notre dossier du jour signé Ronel Paul.

 

Leonor Zalabata Torres, représentante de la Colombie à l’ONU

Dentiste de profession et militante des droits humains, c'est la première Amérindienne à occuper le poste d'ambassadeur de la Colombie à l'ONU. Elle avait participé à l'assemblée constituante de 1991 à laquelle elle fait référence dans l'extrait que l'on vient d'entendre. La presse colombienne rappelle qu'elle est « l'une des rares autochtones qui a pu aller à l'université dans les années 70 ». Elle a également pris part aux pourparlers de paix avec les FARC au début des années 2000. La paix avec les groupes armés est d'ailleurs l'une de ses principales missions à l'ONU.

 

Et à la Une du journal de la 1ère :

Le recyclage des huiles et lubrifiants usagés, un véritable problème en Guadeloupe.

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