Journal d'Haïti et des Amériques

Haïti: la guerre des gangs se poursuit à Cité Soleil

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Depuis dix jours les rafales d'armes automatiques crépitent à longueur de journée à Cité Soleil, commune la plus défavorisée et la plus densément peuplée de l'aire métropolitaine de Port-au-Prince. Deux factions de gangs s'y affrontent pour le contrôle du territoire, et le nombre de victimes ne cesse d’augmenter.

Patrouille de forces armées haïtiennes dans un quartier de Port-au-Prince, le 11 juillet 2022.
Patrouille de forces armées haïtiennes dans un quartier de Port-au-Prince, le 11 juillet 2022. © AP/Odelyn Joseph
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À l’ouest de la capitale haïtienne, la guerre des gangs à Cité Soleil se poursuit, terrorisant les habitants qui se terrent chez eux. Ce week-end, l'ONU avançait le chiffre de 234 personnes tuées ou blessées entre le 8 et le 12 juillet 2022, mais ce bilan pourrait être encore plus lourd. Il est passé « de 89 morts (...) le mercredi 13 juillet à environ 300 personnes tuées ce week-end ». La plupart des victimes sont des civils, notamment des femmes et des enfants, selon le directeur du Réseau national de défense des droits humains qui s’expriment dans Le Nouvelliste. Les guérillas urbaines entre gangs se sont multipliées dans l'aire métropolitaine : Croix des Bouquets, La Saline ou la plaine du Cul-de-Sac... Un contexte qui a évidemment pesé sur l'organisation des examens scolaires de fin d'année, comme le Bac. Le ministre de l'Éducation Nesmy Manigat le reconnaît au micro d’Amélie Baron.

 

Un accord au Panama

Le gouvernement de Panama a annoncé, dimanche 17 juillet 2022, avoir trouvé un accord avec les organisations syndicales et communautaires pour libérer l'ensemble des routes bloquées dans le pays, et faire baisser le prix du carburant. Le gouvernement du président de centre gauche Laurentino Cortizo et ses interlocuteurs sont « parvenus à un accord sur le prix du carburant à 3,25 dollars le gallon (3,78 litres) et la levée des blocages routiers au niveau national. Ces accords sont le fruit d'un consensus et de la volonté des parties de maintenir la paix sociale », a précisé la présidence. Auparavant, un premier accord avait été conclu avec des communautés de l'ouest du pays. L'accord prévoyait également une baisse du prix de l'essence en échange du déblocage des routes par les manifestants dénonçant la cherté de la vie. Selon le journal El Siglo confirme que certaines routes ont été déblayées, mais d'autres sont toujours coupées, notamment la Panaméricaine.

 

Au Venezuela, un hôpital pour les peluches

C’est un hôpital où l'on répare, où l’on coud et où l’on nettoie. Sa particularité ? Les patients sont des peluches. À Caracas, au Venezuela, Lilian Gluck, une enseignante de 63 ans transforme chaque semaine sa maison en hôpital pour peluches. Avec plusieurs dizaines de bénévoles, ils collectent et réparent poupées, nounours et autres jouets qu’on leur envoie de plusieurs villes du pays, parfois même de l’étranger. Une fois réparés, ils sont confiés à des écoles, des hôpitaux ou des associations qui les offrent à des enfants à travers. Dossier de Nils Sabin.

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Les vacanciers sont de retour en Martinique.

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