La guerre des gangs s’étend au centre-ville de la capitale haïtienne, Port-au-Prince. Hier, 27 juillet 2022, des bandes rivales se sont affrontées pendant de longues heures dans le centre historique, paralysant un peu plus les activités et autres institutions.
La bataille opposant le gang « Krache dife », proche de la coalition G9, et celui du Bel-Air, allié de la coalition G-Pèp, « a atteint son paroxysme » note la presse locale. Les rafales de tirs ont débuté à peine le soleil levé mercredi 27 juillet, et c’est une véritable guerre rangée que se sont livrés ces gangs au niveau du centre-ville de Port-au-Prince et du quartier de Bel Air. Sur des vidéos publiées par des médias en ligne, on peut apercevoir des individus armés, certains torse nu, d’autres en treillis militaire, se mesurer avec leurs rivaux.
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Cela fait déjà des mois que le cœur historique de la capitale est devenu une zone de non-droit sous l’emprise des bandes criminelles. Fini les rues grouillantes de marchands, elles sont aujourd’hui désertées, jonchées d’ordures et gagnées par la végétation. Par peur d’une balle perdue, les institutions publiques et privées du centre-ville et de ses environs demandent à présent à leurs employés de quitter la zone. Et « si les gros calibres résonnent jour et nuit au centre de la capitale haïtienne, le silence des autorités est assourdissant. Les anges qui nous gouvernent sont sourds, aveugles et muets », note Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste.
Onze féminicides en moyenne par jour au Mexique
Onze femmes sont tuées chaque jour en moyenne au Mexique. Et l’État ne fait rien pour lutter contre la situation, dénoncent les ONG : Amnesty International parle ainsi d’autorités qui « violent les droits des femmes avec des enquêtes insuffisantes ». Des enquêtes qui, pour l’écrasante majorité, n’aboutissent à aucune condamnation.
Christophe Paget a rencontré Soledad Jarquin, une journaliste mexicaine dont la fille a été tuée il y a quatre ans. Depuis, cette défenseuse des droits humains tente d’obtenir justice, et lutte contre les violences faites aux femmes au Mexique.
Cuba, quand les sportifs se font la malle
Les championnats d'athlétisme organisés à Eugene dans l'Oregon aux États-Unis viennent de se terminer. Les sportifs venus du monde entier rentrent donc chez eux. Mais pas Yaimé Pérez. Cette lanceuse de disque, médaillée de bronze aux JO de Tokyo et championne du monde en 2019 à Doha, a quitté l'équipe cubaine lors de son escale à Miami.
Ce départ intervient quelques jours après la fuite d'une autre sportive de 19 ans et d'un kinésithérapeute. Ce n'est pas la première fois que des sportifs cubains profitent des compétitions à l'étranger pour abandonner l'île communiste, mais cette année, les départs sont particulièrement nombreux.
Et à la Une du Journal de la 1ère :
La septième vague de l’épidémie de Covid-19 montre des signes d’essoufflement en Guadeloupe.
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