Perquisitions de Mar-a-Lago: les Républicains crient au complot
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L’ex-président américain ne décolère pas, après les perquisitions du FBI ce lundi (8 août 2022) dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride. Il suggère que les agents fédéraux pourraient avoir « placé » des preuves contre lui.

Un message de quelques lignes aura suffi à mettre le feu aux poudres et à agiter l’opinion américaine. Sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump sous-entend que les agents du FBI, qui ont perquisitionné sa résidence lundi en Floride, auraient pu placer des preuves contre lui parmi les objets qui ont été saisi. « Le FBI et les autres agents du gouvernement fédéral n’ont laissé personne, pas même mes avocats, s’approcher des zones qui ont été fouillées et examinées », se plaint-il. Une théorie de complot aussitôt reprise dans son camp, chez les Républicains. « Comment puis-je être sûr qu’ils n’ont rien placé dans les cartons qu’ils ont rapportés de Mar-a-Lago ? Ils ont perdu notre confiance », estime le sénateur Rand Paul.
L’ancien président américain était aussi entendu hier (10 août 2022) par la procureure générale de New-York, sur des soupçons de fraudes financières dans sa société Trump Organization. Donald Trump a fait valoir le 5e amendement et a gardé le silence lors des six heures d’audition.
Haïti : le Canada va livrer des véhicules blindés à la police
D’après une information du Nouvelliste, la police haïtienne va bientôt recevoir des véhicules blindés du Canada. Une livraison très attendue, « car c’est le principal élément qui donne un avantage à la police pour pénétrer dans certains quartiers de la capitale », explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. Il souligne toutefois dans son éditorial du jour que ce n’est « qu’une partie de la solution car il faut aussi des armes et des munitions, des hommes, de l’entraînement, de l’information et de la volonté politique pour pouvoir mener une bataille concrète contre l’insécurité ».
À Mexico, les télétravailleurs américains font grimper les prix
La capitale mexicaine attire, chaque année, des milliers de touristes. Son charme est tel que certains décident de s’y installer. Récemment, la capitale a vu de nombreux Américains s’établir dans certains de ses quartiers les plus prisés. La pandémie de coronavirus, qui a démocratisé le télétravail, permet à ces nomades digitaux de profiter d’un cadre de vie moins cher. Toutefois, l’arrivée de ces télétravailleurs avec un fort pouvoir d’achat a eu pour effet d’augmenter les prix, ce qui se répercute sur le porte-monnaie des locaux. « Un Mexicain ne peut pas acheter une propriété à 100 000 ou 150 000 dollars. Aujourd’hui, ces opportunités sont présentées aux touristes plus qu’aux Mexicains eux-mêmes. De fait, je suis en train de déménager, explique Janis Dominguez, rencontrée par notre correspondante Gwendolina Duval. Je vais dans un endroit plus au sud, où les prix sont moins élevés. » Même si le tourisme accentue la fracture sociale dans une ville déjà très contrastée, l’économie mexicaine en dépend plus que jamais. Cette année, il représente environ 15 % de son PIB.
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