Haïti: manifestation anti-américaine aux Gonaïves
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La colère des Haïtiens redouble, ces derniers jours, avec de nouvelles manifestations. Aux Gonaïves, des drapeaux russes ont été brandis, appelant Moscou à réagir. Les manifestants critiquent les États-Unis qui, selon eux, confortent le Premier ministre par intérim Ariel Henry au pouvoir.

Blocages, manifestations et pénurie perdurent en Haïti : le terminal pétrolier de Varreux reste inaccessible, gardé par des hommes armés. Le carburant est donc, par conséquent, presque introuvable dans le pays, ce qui a des conséquences sur les livraisons d’eau potable. À cela s’ajoutent de nouvelles manifestations, qui ont eu lieu hier encore (4 octobre 2022), notamment aux Gonaïves où l'on appelle désormais la Russie à la rescousse. Les manifestants accusent les États-Unis de conforter au pouvoir Ariel Henry. « Ce sont les États-Unis qui installent Ariel Henry pour qu’il suce le sang du peuple haïtien, témoigne un manifestant au micro de Ronel Paul. Regardez, les enfants ne peuvent même pas aller à l’école. Avec la Russie, on aurait de meilleures conditions de vie. » Dans son éditorial, Le Nouvelliste se demande s’il y a « un pacte de suicide » en Haïti et affirme que les Haïtiens « sont les principaux responsables de la débâcle nationale ».
Colombie : reprise des négociations entre le gouvernement et l’ELN
La dernière guérilla encore active en Colombie va reprendre les négociations de paix avec le gouvernement. Les pourparlers, débutés il y a cinq ans, s’étaient brusquement interrompus après un attentat contre une école de police en 2019. Désormais, le Venezuela est le médiateur de ces négociations. Autre différence : elles se dérouleront avec le premier gouvernement de gauche du pays, quelques semaines après l’élection de Gustavo Petro à la présidence. En revanche, on ignore précisément lorsqu’elles reprendront et où.
Les premiers réfugiés climatiques aux États-Unis
Dans le bayou de Louisiane, l’Isle de Jean Charles sera bientôt submergée par les eaux. L’île, plongée dans les marécages de cet État du sud des États-Unis, a subi la construction de canaux, creusés par les compagnies pétrolières et qui entraînent l’affaissement des sols. Le réchauffement climatique, aussi, a un impact sur l’Isle de Jean Charles et la rend difficilement habitable. Ses occupants sont en train d’être relogés : ce sont les premiers réfugiés climatiques du pays. « Je n’ai aucun regret, témoigne le père Roch Naquin, 90 ans, joint par Margaux Ratayzyk. L’île vivait sous la menace permanente des ouragans. Des digues ont été installées mais l’eau est passée par-dessus lors des tempêtes et a inondé les terres ». Avec une centaine d’autres habitants, il a été installé à Schriever, à une soixantaine de kilomètres sur le continent. « Ceux qui habitaient l’île depuis longtemps se sont vus offrir la maison et leur nouveau terrain sans verser un centime », explique Jacques Berry, chargé de Politique et de Communication de l’administration de l’État de Louisiane. Ces relogements devraient se multiplier dans les prochaines années dans cet État : chaque année, l’équivalent de la superficie de Manhattan disparaît sous les eaux en Louisiane.
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